L'acteur francais Gérard Depardieu participe à la conférence de presse au Musée Massena à Nice, le 6 juin 2013, présentant la programmation du 1er Festival du cinéma russe à Nice organisé par le Gosfilmofond, la Maison de la Russie, avec le soutien de la Ville de Nice, qui aura lieu du 14 au 17 juin 2013© BestImage
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L'histoire d'amour entre Gérard Depardieu et la Russie se poursuit... en France. Le monstre sacré du cinéma français a été naturalisé russe après une polémique qui a démarré depuis son départ de la France pour la Belgique, qualifié d'exil fiscal par ses détracteurs. Plus que sur les terres belges, c'est en Russie que l'acteur a trouvé du réconfort (et du travail) et il n'a eu de cesse de glorifier la république de Vladimir Poutine. À présent, il est à Nice ce 6 juin pour promouvoir un nouveau Festival du cinéma russe du 14 au 17 juin. Cette première édition célèbre les 400 ans de la Maison Romanov, dynastie qui régna sur la Russie de 1613 à 1917. Nicolaï Borodatchev, le directeur du Gosfilmofond, organisme qui gère les archives publiques du cinéma russe, était d'ailleurs présent. Accueilli par Christian Estrosi à la Villa Massena, Gérard Depardieu a dit son "émotion" d'être dans "la ville la plus russe de France". Le maire de Nice (UMP) lui a d'ailleurs remis la médaille de la ville.
"J'aimerais faire beaucoup de tourisme à l'intérieur des Républiques, d'abord en Mordovie où je suis domicilié. J'habite 1, rue de la Démocratie, à l'angle du boulevard du Bolchévisme et je m'y sens très bien, a-t-il déclaré en conférence de presse à Nice, avec un large sourire devant la presse. Je porte ma culture française ailleurs. J'apprends le russe, je connais leur culture parce que j'ai appris à lire avec les classiques de la littérature russe." Concernant la polémique d'exil fiscal lié à la taxation à 75% qui lui avait valu les foudres du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, il déclare : "Cela fait quinze ans que je vis moins de cinq mois en France et je paie mes impôts mais ce n'est pas ça l'important, j'ai toujours été un voyageur et un citoyen du monde, fidèle à ce que mon père m'a inculqué, a-t-il commenté. Je ne fuis pas le fisc, si je l'avais fui, je serais parti depuis longtemps."
L'acteur français, qu'on a vu il y a peu sur le tournage de Welcome to New York, est largement à l'initiative de ce premier Festival du cinéma russe à Nice, programmé du 14 au 17 juin. C'est le film Raspoutine, réalisé Josée Dayan en 2011 et dans lequel Gérard Depardieu interprète le mystérieux moine fou, qui clôturera le festival. En Tchétchénie, à Grozny, pour annoncer le tournage du film Turquoise avec Elizabeth Hurley, il a donné son point de vue sur cette région dirigée par le président Ramzan Kadirov, accusé de mener une féroce répression sur ses opposants : "J'entends beaucoup de choses et ce que je vois n'a rien à voir avec ce que j'entends. Partout où je suis allé, en Russie et dans les Républiques, ce n'est pas du tout ce qu'on raconte", a-t-il dit, vantant le folklore de la Mordovie et de la Tchétchénie "avec ses danseurs exceptionnels". A l'Est, tout est beau donc, en France, sa situation est moins réjouissante. Après plusieurs reports, son procès pour conduite en état d'ivresse (à scooter en novembre 2012) a bien eu lieu le 24 mai, mais en son absence. Le parquet a requis 4 000 euros d'amende et une suspension de permis de dix mois.
"J'aimerais faire beaucoup de tourisme à l'intérieur des Républiques, d'abord en Mordovie où je suis domicilié. J'habite 1, rue de la Démocratie, à l'angle du boulevard du Bolchévisme et je m'y sens très bien, a-t-il déclaré en conférence de presse à Nice, avec un large sourire devant la presse. Je porte ma culture française ailleurs. J'apprends le russe, je connais leur culture parce que j'ai appris à lire avec les classiques de la littérature russe." Concernant la polémique d'exil fiscal lié à la taxation à 75% qui lui avait valu les foudres du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, il déclare : "Cela fait quinze ans que je vis moins de cinq mois en France et je paie mes impôts mais ce n'est pas ça l'important, j'ai toujours été un voyageur et un citoyen du monde, fidèle à ce que mon père m'a inculqué, a-t-il commenté. Je ne fuis pas le fisc, si je l'avais fui, je serais parti depuis longtemps."
L'acteur français, qu'on a vu il y a peu sur le tournage de Welcome to New York, est largement à l'initiative de ce premier Festival du cinéma russe à Nice, programmé du 14 au 17 juin. C'est le film Raspoutine, réalisé Josée Dayan en 2011 et dans lequel Gérard Depardieu interprète le mystérieux moine fou, qui clôturera le festival. En Tchétchénie, à Grozny, pour annoncer le tournage du film Turquoise avec Elizabeth Hurley, il a donné son point de vue sur cette région dirigée par le président Ramzan Kadirov, accusé de mener une féroce répression sur ses opposants : "J'entends beaucoup de choses et ce que je vois n'a rien à voir avec ce que j'entends. Partout où je suis allé, en Russie et dans les Républiques, ce n'est pas du tout ce qu'on raconte", a-t-il dit, vantant le folklore de la Mordovie et de la Tchétchénie "avec ses danseurs exceptionnels". A l'Est, tout est beau donc, en France, sa situation est moins réjouissante. Après plusieurs reports, son procès pour conduite en état d'ivresse (à scooter en novembre 2012) a bien eu lieu le 24 mai, mais en son absence. Le parquet a requis 4 000 euros d'amende et une suspension de permis de dix mois.