Mélancolique, drôle et tendre, Gérard Jugnot revient derrière et devant la caméra avec C'est beau la vie quand on y pense. L'acteur et réalisateur a donné à son film le titre d'une chanson de Mickey 3D et emmène le spectateur à Toulon et en Bretagne, pour suivre la touchante relation entre un père endeuillé et un jeune homme en manque de repères. Purepeople a eu le plaisir de rencontrer celui à qui l'on doit, entre autres, Une époque formidable, Casque bleu, Meilleur espoir féminin ou encore les oeuvres cultes du Splendid.
Gérard Jugnot nous explique ainsi le choix de son jeune partenaire, François Deblock, comédien formé au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Paris, qu'on a pu voir dans Les Petits Princes, Fonzy mais aussi sur scène dans Les Frères Karamazov. L'inoubliable Monsieur Batignole a aussi eu le plaisir de collaborer avec son fils, Arthur Jugnot, qui fait d'irrésistibles apparitions dans son film ; il nous en dit plus, expliquant qu'il tenait à ce qu'il participe à l'aventure pour bien montrer que si son personnage n'est pas un père exemplaire, tout va bien dans la vie réelle entre son fils et lui ! La force du don d'organe qui nourrit le récit ou encore les charmes de la Bretagne et du Sud, décor de son long métrage : l'artiste nous raconte son film et son intérêt bienveillant pour les relations humaines d'une voix sereine.
L'histoire du film : Loïc Le Tallec ne s'est jamais vraiment occupé de son fils. Quand ce dernier disparaît dans un accident de la route, Loïc est dévasté. Il n'a plus qu'une idée en tête : retrouver celui qui vit désormais avec le coeur de son fils. Il va tomber sur Hugo, un jeune que ce coeur tout neuf rend totalement déraisonnable et incontrôlable. Leur rencontre promet d'être explosive.
C'est beau la vie quand on y pense, en salles le 12 avril