"Je n'ai jamais été menacé de mort" annonce Harry Roselmack. Le journaliste préféré des Français et joker de TF1 (un dur travail, surtout quand il est humilié à cause d'une erreur de géographie !) annonce la couleur et dément l'information sortie par Closer.
Il y a deux semaines, le magazine Closer annonçait que le journaliste avait été menacé de mort suite à "l'affaire du mouton volé" - information que nous avions reprise - pour le tournage de son émission En immersion. Rappelez-vous cette histoire : Harry et son équipe ont suivi un salafiste dans le processus de sacrifice d'un mouton pour la fête de l'Aïd en dehors des zones approuvées, un agissement illégal en France qui avait pris des proportions démesurées lorsque le journaliste avait, en plus, provoqué les services de sécurité. Pour ce reportage, des représentants mulsumans s'étaient horrifiés de l'amalgame entre la religion musulmane et le salafisme, et voyaient dans ce reportage une incitation à la haine raciale (!).
En raison du traitement difficile de la problématique religieuse, l'ambiance était évidemment particulièrement tendue pendant le tournage de cette enquête à Marseille : Closer affirmait que Roselmack et son équipe avaient subi des insultes, et que le journaliste vedette avait été contraint de déposer une main courante dans le Val-de-Marne en raison de ladite menace de mort.
Pourtant, Harry nie. Nous avons appelé la rédaction du magazine Closer qui maintient ses informations... Dans ce cas, des preuves seraient les bienvenues. Dans France-Soir aujourd'hui, il balaye cette information : "Je ne comprends pas comment ils ont pu écrire cela en Une. Je n'ai jamais été menacé de mort ni déposé de main courante. Cette information a d'ailleurs eu des conséquence assez cocasses. J'ai reçu plusieurs coups de fil de la sécurité publique du Val-de-Marne en me disant qu'ils n'avaient pas trouvé de trace de ma plainte. Je suis étonné et très déçu sans parler des conséquences gênantes qu'il y a eu pour ma famille, je trouve cela très préjudiciable". Mais le beau journaliste relativise : "C'est le revers de la médaille. Je considère que ça fait partie du job. En Immersion est un concept nouveau, il suscite des interrogations. Je pense que cet aspect polémique va s'atténuer. Ce n'est pas un frein pour moi. C'est une conséquence qu'il faut avoir en tête et qu'il faut pouvoir gérer. [...] Quand on fait son travail le plus honnêtement possible, il y a toujours des gens que ça dérange. [...] C'est notre boulot de dire des vérités".
Aucune raison de polémiquer donc, d'après Roselmack. Cette expérience n'a pas découragé Harry, qui propose dès ce soir un nouvel épisode de son émission En immersion : il a suivi le quotidien de quelques SDF. Un sujet difficile voire insoutenable à regarder. Il raconte dans France-Soir : "Quand je quitte un SDF sur le trottoir à minuit alors qu'il fait 2 ou 3 degrés pour rentrer à l'hôtel ce n'est pas facile. On a envie d'intervenir et en même temps, ce n'est pas notre rôle". Sur tvmag.com, il ajoute : "Certaines séquences sont dures et nous avons d'ailleurs prévu de flouter quelques images trop difficiles. Si le résultat ne peut pas être insupportable, il faut cependant que le sujet parle clairement. Et les commentaires du médecin sont passionnants. Il nous parle de maladies qui existaient durant la Première Guerre mondiale dans les tranchées, de suicides passifs à hauteur de 15 ou 20 litres d'alcool par jour... Les images chocs existent mais il faut aussi écouter."
Une nouvelle enquête qui risque de faire débat tant elle est dérangeante bien que très intéressante et que tous les Français se doivent de connaître. Précisons en plus qu'Harry confirme dans France-Soir que le mercato ne le concerne pas puisqu'il reste sur TF1 et RTL et que son émission Sept à huit a été reconduite jusqu'en 2012.
En immersion, ce soir sur TF1 à 23h15