Isabelle Adjani en couverture de Version Femina - 12 août 2012
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De retour d'Inde où elle a tourné dans un film estampillé Bollywood, Love in Paris, Isabelle Adjani a beau être en plein mois d'août, elle ne chôme pas. A Paris, elle assure la promotion de David et Madame Hansen de et avec Alexandre Astier, un long métrage mystérieux où elle incarne une femme malade qui cache ses traumatismes. Paris Match, Gala et Version Femina ont eu l'occasion de s'entretenir avec la comédienne aux cinq César, pour des réflexions sur la vie et les affres de l'existences.
Interviewée dans Paris Match par Virginie Despentes, l'auteure sulfureuse de Baise-moi, et réalisatrice qui offre aux femmes des rôles rares au cinéma, comme ceux de Bye-Bye Blondie, Isabelle Adjani s'abandonne et se dévoile à travers ses réponses. Elle commence d'ailleurs à expliquer pourquoi elle s'est éloignée un temps des plateaux de tournage : "Si une histoire d'amour était fragile, j'étais convaincue qu'il ne fallait surtout pas aller faire l'actrice, que ça aurait été l'échec amoureux assuré." Son interlocutrice lui demande si, selon elle, les hommes se posent les mêmes questions sur les priorités entre vie privée et professionnelle et la comédienne estime que pour la gent masculine, c'est plus simple en général, les hommes sachant "être lâche par survie".
Ses mots sont teintés d'un certain pessimisme, elle ne comprend pas pourquoi les gens continuent à se metre en couple et ne croit pas plus en l'amitié, car la personne en qui l'on fait confiance peut se transformer en prédateur pour assurer sa propre survie. Son constat ne se veut pas plus gai sur la génération actuelle, nourrie de violence, comme dans la pornographie, désormais accessible si facilement. "On est tous devenus complètement cinglés !" clamera-t-elle en observant les folies du monde. Femme entière et actrice déterminée, elle est allée très loin pour ses performances, comme dans Possession, se demandant encore comment elle a réussi à tenir, Isabelle Adjani ne sort pas indemme pas des films où elle se donne corps et âme : "le réalisateur s'en sortira toujours, moi non."
Les épreuves de la vie, Isabelle Adjani connaît. Dernièrement, elle s'est retrouvée piégée par un banquier malhonnête, mais elle poursuit son chemin vaillamment. L'actrice, mère de deux enfants, admettra dans Version Femina faire partie "de celle qui n'ont jamais eu un homme derrière ou à côté d'elles pour les faire vivre, avancer", ajoutant que "vivre et se conduire comme un homme est épuisant". Malgré les difficultés, elle a su fonder son foyer et profite d'une belle relation avec ses fils, avec qui elle est partie pour des vacances idylliques à Hawaï, raconte-t-elle dans Gala. Les vacances, elle en aura un souvenir traumatisant néanmoins, elle se remémorera dans Gala du voyage en Allemagne avec ses parents : "Une fois, on a été refoulés à la frontière car les papiers de mon père étaient périmés. On a refait les huit cents kilomètres dans l'autre sens, en pleurant tout le voyage."
Celle qui se verrait bien coréalisatrice d'un film ("Je ne veux pas tourner seule") confirme à Gala qu'elle va bien commencer à tourner un long métrage inspiré de l'affaire DSK sous la direction d'Abel Ferrara où son personnage serait inspiré d'Anne Sinclair : "On commence à l'automne à New York". En attendant, l'égérie du joaillier Poiray va nous bouleverser dans David et Madame Hansen le 29 août dans les salles.
Retrouvez ces interviews dans Paris Match du 16 août, le supplément Version Femina du Journal du dimanche du 12 août et dans Gala du 15 août
Interviewée dans Paris Match par Virginie Despentes, l'auteure sulfureuse de Baise-moi, et réalisatrice qui offre aux femmes des rôles rares au cinéma, comme ceux de Bye-Bye Blondie, Isabelle Adjani s'abandonne et se dévoile à travers ses réponses. Elle commence d'ailleurs à expliquer pourquoi elle s'est éloignée un temps des plateaux de tournage : "Si une histoire d'amour était fragile, j'étais convaincue qu'il ne fallait surtout pas aller faire l'actrice, que ça aurait été l'échec amoureux assuré." Son interlocutrice lui demande si, selon elle, les hommes se posent les mêmes questions sur les priorités entre vie privée et professionnelle et la comédienne estime que pour la gent masculine, c'est plus simple en général, les hommes sachant "être lâche par survie".
Ses mots sont teintés d'un certain pessimisme, elle ne comprend pas pourquoi les gens continuent à se metre en couple et ne croit pas plus en l'amitié, car la personne en qui l'on fait confiance peut se transformer en prédateur pour assurer sa propre survie. Son constat ne se veut pas plus gai sur la génération actuelle, nourrie de violence, comme dans la pornographie, désormais accessible si facilement. "On est tous devenus complètement cinglés !" clamera-t-elle en observant les folies du monde. Femme entière et actrice déterminée, elle est allée très loin pour ses performances, comme dans Possession, se demandant encore comment elle a réussi à tenir, Isabelle Adjani ne sort pas indemme pas des films où elle se donne corps et âme : "le réalisateur s'en sortira toujours, moi non."
Les épreuves de la vie, Isabelle Adjani connaît. Dernièrement, elle s'est retrouvée piégée par un banquier malhonnête, mais elle poursuit son chemin vaillamment. L'actrice, mère de deux enfants, admettra dans Version Femina faire partie "de celle qui n'ont jamais eu un homme derrière ou à côté d'elles pour les faire vivre, avancer", ajoutant que "vivre et se conduire comme un homme est épuisant". Malgré les difficultés, elle a su fonder son foyer et profite d'une belle relation avec ses fils, avec qui elle est partie pour des vacances idylliques à Hawaï, raconte-t-elle dans Gala. Les vacances, elle en aura un souvenir traumatisant néanmoins, elle se remémorera dans Gala du voyage en Allemagne avec ses parents : "Une fois, on a été refoulés à la frontière car les papiers de mon père étaient périmés. On a refait les huit cents kilomètres dans l'autre sens, en pleurant tout le voyage."
Celle qui se verrait bien coréalisatrice d'un film ("Je ne veux pas tourner seule") confirme à Gala qu'elle va bien commencer à tourner un long métrage inspiré de l'affaire DSK sous la direction d'Abel Ferrara où son personnage serait inspiré d'Anne Sinclair : "On commence à l'automne à New York". En attendant, l'égérie du joaillier Poiray va nous bouleverser dans David et Madame Hansen le 29 août dans les salles.
Retrouvez ces interviews dans Paris Match du 16 août, le supplément Version Femina du Journal du dimanche du 12 août et dans Gala du 15 août