Après six mois passés derrière les barreaux de la prison de la Santé de Paris dans le XVe arrondissement,Jean-Luc Lahaye est enfin sorti. Le chanteur s'est vu accorder une remise en liberté sous contrôle judiciaire après une demande de ses avocats, Maîtres David Apelbaum et Julia Minkowski. Cette dernière avait été rejetée par les juges d'instruction avant d'être finalement validée par la cour d'appel de Paris selon les informations relayées par Le Parisien.
Pour rappel, Jean-Luc Lahaye avait été mis en examen pour "viol", "viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans" et "corruption de mineurs" en novembre dernier et placé en détention dans la foulée dans le quartier VIP de la prison de la santé. Le chanteur de 69 ans était accusé par deux femmes, mineures au moment des faits, de viols et agressions sexuelles sur leurs personnes, abusant de sa notoriété et de l'admiration qu'elles avaient pour lui pour arriver à ses fins. Les faits remonteraient entre août 2013 et avril 2015 pour la première plaignante, entre mai 2016 et février 2018 pour la seconde jeune femme.
Jean-Luc Lahaye a toujours contesté les faits qui lui sont reprochés et clame son innocence depuis le début du scandale. D'après lui, les rapports sexuels avec ses deux fans étaient consentis et sans brutalité ni violence comme elles l'ont avancé aux enquêteurs. L'artiste a également évoqué une vengeance : "Est-ce une vengeance ? Je ne sais pas. Est-ce que c'est quelque chose de plus caché, qui serait quelque chose de moins avouable, qui serait finalement pécuniaire, pour obtenir des condamnations et des amendes. (...) Peut-être parce que je suis bien dans ma vie avec Paola [sa compagne, ndlr] depuis cinq ans. Peut-être est-ce une faute pour elles le fait d'être heureux avec Paola" avait-il suggéré lors d'une audition.
Dans sa chute, Jean-Luc Lahaye avait également emmené sa fille Margaux, entendue pour "subornation de témoins". La femme de 38 ans est soupçonnée d'avoir exercé une pression sur l'une des jeunes femmes pour la faire taire et ne pas accuser son père. La mère d'une des supposées victimes avait également été mise en examen pour "non dénonciation de crimes", étant elle-même fan du chanteur...