Jennifer Capriati : Entre overdose confirmée et étrange explication de son ex, des zones d'ombre subsistent...

Jennifer Capriati, la grande dépression ? L'enfant prodige du tennis américain continue d'émouvoir ses compatriotes : connue autant pour sa précocité (passée pro à 14 ans) et les épisodes difficiles qu'elle engendra que pour son come-back impérial au début des années 2000, Jennifer Capriati, 34 ans, se remet actuellement d'une overdose médicamenteuse qui lui a valu d'être hospitalisée d'urgence le 27 juin.

Ce jour-là, la très populaire championne était trouvée inanimée dans une chambre d'un hôtel de Riviera Beach, en Floride : incapables de la réveiller après ce que la police qualifiera de "nuit de fête", deux personnes appelaient alors les secours.

Le père de l'ancienne numéro un mondial (un rang qu'elle atteignit en 2001, remportant notamment l'Open d'Australie et Roland-Garros), Stefano, a rapidement indiqué que sa fille se remettait de cet épisode, imputable dans une certaine mesure à son état dépressif. Par le biais de sa porte-parole, la famille a confirmé qu'il s'agissait bien d'une overdose : "En réponse au flot d'inquiétudes et de messages de soutien venant des fans et amis de Jennifer dans le monde entier, nous tenons à préciser que Jen se rétablit actuellement dans un hôpital du sud de la Floride (St Mary) à la suite d'une overdose accidentelle avec un médicament prescrit par le médecin personnel de Jen".

Si le type de médication en cause n'a toujours pas été divulgué, d'autres zones d'ombre subsistent, notamment quant à la raison pour laquelle Jennifer Capriati résidait à l'hôtel plutôt que dans sa maison cossue (1,5 million d'euros) située dans le magnifique site balnéaire de Singer Island, à moins d'un kilomètre de là...

Ce nouvel accident de parcours remet sous les feux de la rampe les difficiles années connues par la tenniswoman au milieu des années 1990, après s'être retirée des courts en 1993 à seulement 17 ans. S'ensuivirent de multiples arrestations - vol à l'étalage d'une bague de 35 dollars en décembre 1993, possession de marijuana en mai 1994, etc. Un chapitre de son histoire personnelle vu par les médias comme un avertissement face à l'exposition trop précoce de jeunes champions à de trop fortes pressions.

La dépression est également la cause possible avancée par Dale DaBone, qui fut le compagnon de Jennifer de 2003 à 2009. Selon lui, l'ancienne championne replongeait dramatiquement à chaque fois qu'un tournoi du Grand Chelem était disputé. Elle n'avait de cesse de clamer, désespérée, qu'elle avait été contrainte d'arrêter le tennis et de suivre des traitements médicamenteux. Or, on constate que l'accident s'est produit dimanche, en plein milieu de Wimbledon (où elle fut deux fois demi-finalistes). En 2007, année où elle subit une troisième opération de l'épaule, alors qu'elle n'avait pas abandonné tout espoir de revenir à la compétition (son dernier match remontait à 2004 et elle avait subi une intervention chirurgicale en 2005), elle avouait souffrir de dépression et avoir des pensées suicidaires : "Sans le tennis, je suis qui ? Je suis quoi ? Je ne peux pas continuer à vivre sans cela !" En 2009, on l'avait vue prendre part à un jeu de télé-réalité, The Superstars, en binôme avec David Charvet : repêché lors du premier épisode, le tandem avait déclaré forfait pour la suite en raison de la condition physique de Jen.

L'ex-boyfriend avance un autre élément : la décision de cet ancien acteur porno de reprendre son activité dans le X aurait aggravé l'état psychologique de Jen. S'il réfute catégoriquement l'idée d'une tentative de suicide, celui que le monde du hard connaît sous le pseudo DaBelt a rapporté au site TMZ.com que, lors d'un appel, dimanche, à son ex hospitalisée, celle-ci serait devenue hystérique à ce sujet.

Souhaitons que Jennifer Capriati soit capable, dans sa vie de femme, d'un comeback comparable à celui qu'elle fit sur les courts...