Un peu plus d'une semaine après son investiture, Joe Biden a choisi de visiter l'hôpital Walter Reed, dans l'État du Maryland. C'est la première fois qu'il quitte la Maison Blanche et sa première à bord de l'hélicoptère Marine One. Pour son tout premier déplacement en tant que 46e président des États-Unis, le démocrate a reçu de tendres baisers de son épouse, la First Lady Dr. Jill Biden. Comme on le voit sur les photos des journalistes présents, ils ont dû ôter leurs masques un instant pour s'embrasser.
Le choix de cet hôpital n'est pas anodin. L'hôpital Walter Reed est un centre médical pour soldats blessés. Si Joe Biden a toujours été engagé dans cette cause, il a choisi cet établissement en hommage à son fils Beau. Il avait servi en tant que major dans l'armée de la garde nationale du Delaware et était décédé à Walter Reed, en 2015, d'un cancer du cerveau. Le vendredi 29 janvier 2021, Joe Biden a expliqué que l'hôpital réservé aux anciens combattants avait pris soin de Beau "dans ses derniers jours avec grâce et dignité".
Lorsqu'il était vice-président, Joe Biden avait pour habitude de visiter l'hôpital le jour de Noël, avec son épouse Jill. Pendant que son mari était dans le Maryland, la First Lady a participé à un évènement en ligne avec des militaires étudiants. "Je ne veux pas que vous vous sentiez oubliés. Nous vous voyons et nous apprécions chaque jour ce que vous faites, spécifiquement lors de cette pandémie, où les actes de gentillesse sont si importants", a-t-elle déclaré.
Après déjà quelques jours dans le bureau ovale, l'administration Biden connait cependant son tout premier couac. La première interprète en langue des signes de la porte-parole de Joe Biden a des liens avec l'extrême droite américaine et est une partisante de l'ex-président républicain Donald Trump, rapporte Europe 1. Elle est apparue dans du contenu complotiste, notamment sur l'efficacité des vaccins ou les violentes émeutes du Capitole et avait porté la casquette "Make America Great Again".
Des associations de sourds et muets ont demandé à ce que la Maison Blanche procède à une vérification approfondie des interprètes, car ils sont les seuls à traduire les propos présidentiels et que leurs opinions peuvent parfois déteindre sur leurs traductions. Depuis, elle n'est pas réapparue. Un vestige d'une passation de pouvoir mouvementée par Donald Trump ?