Voir le visage de Johnny Depp sur grand écran, lors de la cérémonie d'ouverture du Festival International du film de Cannes, n'a pas ravi tout le monde. Notamment à cause des polémiques qui gravitent autour du comédien américain. Le comédien est impliqué dans un divorce surmédiatisé qui a peu à peu poussé Hollywood à le boycotter, notamment en raison des accusations de violences conjugales envers son ex-femme Amber Heard. Lors de passage sur la Croisette, pour la promotion de Jeanne du Barry, l'acteur n'a cela dit, pas semblé gêné à l'idée que sa présence puisse créer des tensions.
Pourquoi s'occupent-ils de tout ça, derrière leurs écrans ?
Interrogé à ce propos lors de la conférence de presse du film de Maïwenn, Johnny Depp a préféré s'amuser de la situation : "On parle théoriquement de ce que ça me ferait si certaines personnes ne voulaient pas que je vienne au festival ? Et si un jour on ne m'autorisait plus à aller au McDonald's, à vie ? Parce que, quelque part, quelques gens en colère me regarderaient manger un big mac en boucle ? Juste pour s'amuser. Mais qui sont-ils ? Pourquoi s'occupent-ils de tout ça, derrière leurs écrans, sur leur temps libre ? Je ne suis pas sûr que ce soit à moi de m'inquiéter..."
Les gens se concentrent sur ce qu'ils veulent
En pleine bataille juridique contre Amber Heard, Johnny Depp a vu plusieurs opportunités professionnelles s'envoler, notamment son rôle dans la saga Pirates des Caraïbes. Mais Maïwenn lui a offert une chance de revenir au cinéma - elle n'est d'ailleurs pas la seule à le faire travailler -, n'échappant pas aux questions problématiques dès que l'occasion se présente. "Ce côté cirque, c'est vraiment le côté le plus étrange du festival, assure l'acteur américain. Les gens se concentrent sur ce qu'ils veulent. Vous croyez ce que vous croyez. La vérité est la vérité. Ce sont des rumeurs abstraites. La seule chose que ça fait, c'est que les gens parlent du film, de notre travail. Et nous sommes tous là parce que nous avons fait un film, pas parce que nous sommes un produit à vendre. La majorité de ce que vous avez lu n'est que de la fiction écrite, fantastique et horrifique..."