Leur temps, Johnny et Laeticia Hallyday, ainsi que leurs deux filles, Jade et Joy, le partageaient entre le quartier de Pacific Palisades à Los Angeles, la Villa Jade de Saint-Barthélemy, et La Savannah, maison située à Marnes-la-Coquette en région parisienne. Mais depuis la mort de Johnny Hallyday en décembre 2017, Laeticia a décidé de se séparer de cette grande maison des Hauts-de-Seine où elle a pourtant tant de souvenirs avec son défunt mari. Si la décision est un crève-coeur pour Laeticia, la maman de Jade et Joy n'a pas vraiment le choix pour éponger la dette de près de 20 millions d'euros laissée par le chanteur.
Mais malgré la description très alléchante de la maison (propriété d'environ 1100 m² sur plus de 9500 m² de terrain composée de 5 chambres, un cours de tennis, une salle de cinéma et une salle de gym, ainsi qu'une piscine), ne trouve pas preneur. L'agent immobilier chargé de la vente, Nicolas Hug, a expliqué la raison de cette situation au Parisien. D'après lui, la notoriété liée au nom Hallyday a des conséquences : "Il y a toujours du fantasme autour des maisons de stars", a-t-il indiqué. "Mais je ne trouve pas de famille qui veut s'installer dans un cadre aussi idéal !"
Il faut dire que, pendant plusieurs années, la Savannah a été le théâtre des nombreux hommages rendus par les fans de Johnny Hallyday après sa mort. Fleurs, lettres et objets en tout genre ont été déposés devant les grilles du domaine. Ils le sont d'ailleurs toujours mais à moindre mesure.) De quoi effrayer les futurs propriétaires en quête de tranquillité ou attirer les plus curieux. L'expert se méfie plus que jamais : "Il y a de l'intérêt pour cette maison", poursuit l'agent immobilier. "Mais une visite sur deux n'est pas organisée. Pour ce bien plus que pour un autre, j'approfondis davantage mes recherches sur les potentiels acquéreurs."
Plus d'un an après la mise en vente de la maison, Laeticia n'a toujours pas trouvé preneur. En plus des retombées médiatiques, des travaux sont à prévoir, faisant peut-être renoncer les plus intéressés : "Plusieurs choses ont été mal faites depuis le départ. Il y a eu une mauvaise communication", ajoute Nicolas Hug au Parisien. "Toute la publicité qui a été faite autour de la maison est un frein. Ce n'est pas facile de s'occuper d'un bien grillé."
Ce n'est pourtant pas faute d'avoir tout essayé pour Laeticia qui, comme le précise le quotidien, a déjà grandement fait chuter le prix de la villa. Au départ, le prix de vente était fixé à 26 millions d'euros pour finalement atteindre les 10,5 millions d'euros. Une baisse de prix qui n'a apparemment pas été suffisante. Pierre Reynaud, investisseur, s'était positionné pour une valeur en-dessous du prix déjà bradé, 8,45 millions d'euros, d'après Challenges. Une offre que la veuve de Johnny Hallyday a refusée. Comme Nicolas Hug l'a fait savoir à Laeticia, le seul moyen de pouvoir redonner une chance à La Savannah reste de la retirer du marché, le temps de quelques mois dans le but de "lui redonner une virginité". Reste à savoir si Laeticia suivra ce conseil.