Dimanche 4 janvier, le journal Le Point dévoilait que Julien Courbet et Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, avaient été renvoyés devant le tribunal de Caen dans un dossier d'atteinte à la vie privée. Une affaire dont n'a jamais entendu parler le célèbre présentateur !
Le méfait en question remonte à 2006. Dans l'un des numéros de Sans aucun doute (TF1), la production avait filmé, en caméra cachée, une sexagénaire suspectée de cacher un de ses petits-enfants. Jusqu'ici rien de bien grave, sauf que la femme en question estime que son anonymat n'avait pas été suffisamment préservé. Selon elle, sa maison, sa voiture ainsi que sa voix étaient trop reconnaissables si bien que des proches et ses collègues l'avaient reconnue dans le reportage. Toujours selon Le Point, une plainte a donc été déposée au tribunal de Caen et après enquête de la SRPJ de Normandie, Patrick Lelay, Julien Courbet, le directeur d'une des filiales de TF1 ayant produit l'émission en question, ainsi que l'intervieweuse sont mis en examen pour atteinte à la vie privée.
Une information que nie le joker de Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste le vendredi, qui affirme tout ignorer de cette affaire. "Je ne suis absolument pas au courant. De toute façon, si ça date de 2006, je n'étais pas producteur de l'émission, je n'étais qu'animateur. (...) Je ne sais pas qui vous a dit que j'allais être convoqué car je n'ai pas été convoqué. J'ai mon avocat trois fois par jour au téléphone. Nous n'avons rien reçu, aucun recommandé, rien du tout. Rien depuis cinq ans, d'ailleurs", a lâché l'animateur du Maillon faible (D8) en exclusivité auprès de nos confrères de Télé Star.
Une convocation se serait-elle perdue en chemin ? Pour Julien Courbet, la réponse est non. "L'émission était enregistrée, j'étais animateur, pas producteur. C'est TF1 qui prenait la décision de couper ou flouter les scènes. Moi je suis responsable de ce que je dis, et encore, TF1 peut me couper après. C'est la responsabilité de TF1, c'est pour ça que je pense que je n'ai rien reçu", a-t-il expliqué.
Affaire à suivre...
Sarah Rahimipour