Kate Middleton et le prince William ont visiblement passé dimanche une nuit des plus rassérénantes - d'autant que c'était la première de leur tournée en Nouvelle-Zélande sans le prince George, resté à Wellington avec sa nounou - dans la villa de rêve qui leur avait été réservée dimanche dans les environs majestueux de Queenstown, sur l'Ile du Sud. Un havre de paix à plus de 7 000 euros la nuit, dans un resort exclusif enchâssé au coeur d'une nature sensationnelle... Le couple a pu se ressourcer en toute quiétude, s'amuser peut-être des rumeurs de grossesse nées soudainement et éclipsées aussi vite, et se remettre d'une journée riche en sensations (rugby, dégustation de vin, hydrojet).
Frais et dispo, le duc et la duchesse de Cambridge avaient visiblement bien rechargé les batteries, puisque, dès lundi matin, ils se lançaient un nouveau défi sportif ! Ex aequo après leur duel nautique de vendredi, remporté haut la main par une Catherine taquine et câline, puis leur opposition au rugby de dimanche, où William a savouré sa revanche, c'est au cricket, autre discipline vedette dans l'archipel néo-zélandais, qu'ils s'affrontaient. Un duel avec le sourire mais... sans merci : William a d'ailleurs bien failli assommer sa femme !
Beaucoup d'émotion sur le lieu du drame...
Une semaine après leur arrivée décoiffante avec le prince George et tout leur staff à l'aéroport de Wellington, le prince William et la duchesse Catherine - qui brillait dans l'ensemble rouge vif Luisa Spagnoli qu'elle portait le 25 février 2011 lors de son retour avec William, avant leur mariage, à l'Université St Andrew's où ils se sont connus - poursuivaient leur périple à Christchurch, deuxième ville du pays, sur la Côte Est de l'Île du Sud. Leur septième escale après Wellington, Hamilton, Auckland et Cambridge (Île du Nord), et Blenheim, Dunedin et Queenstown (Île du Sud). Leur journée du 14 avril a débuté dans le calme, ou plutôt dans un calme tout relatif : des milliers de personnes les attendaient, mais c'est d'abord un moment de silence qui a régné. Les visiteurs britanniques devaient en effet se recueillir à la mémoire des 185 victimes du tremblement de terre de 2011 et des morts au champ d'honneur : ils ont ainsi déposé, la mine grave, des pierres au mémorial du building de la télévision de Canterbury (115 des victimes ont péri dans cet immeuble de six étages), et deux roses rouges - comme ils l'avaient fait à Blenheim - sur le site commémoratif du musée installé dans l'ancienne base de l'Armée de l'Air de Wigram.
Dans son discours, le prince William s'est remémoré sa visite consécutive à la catastrophe naturelle, dépêché sur place pour transmettre de vive voix les condoléances et le soutien de la reine Elizabeth II, lors d'un discours en plein air très émouvant. "Plusieurs choses, cette semaine, m'ont rappelé de manière bouleversante les difficiles moments que la Nouvelle-Zélande a vécus par le passé - particulièrement poignantes en cette année de centenaire du début de la Première Guerre mondiale. (...) Ici, à Christchurch, je me rappelle avoir découvert en vrai, en 2011, le courage de personnes ordinaires, des secouristes, de l'armée estudiantine et de bien d'autres. Catherine et moi avons tous deux été émus ce matin par des stigmates montrant à quel point le second tremblement de terre a été atroce, frappant d'un seul coup au beau milieu d'une journée comme les autres. La raison pour laquelle les séismes n'ont pas anéanti Christchurch, c'est vous, et la manière dont vous avez été unis." Une longue allocution au cours de laquelle il a appelé son auditoire à prier pour les Îles Salomon voisines, touchées par des secousses d'une magnitude supérieure à 7 sur l'échelle de Richter.
Avant de partir déjeuner, le fils du prince Charles a pris le temps de remercier ses hôtes pour la semaine écoulée, soulignant que la qualité de leur accueil est d'autant plus appréciée qu'il s'agit du premier voyage de son épouse Catherine en Nouvelle-Zélande : "Il y a eu beaucoup de beaux moments ces huit derniers jours dans ce magnifique pays - le fait que Catherine m'ait battu à la voile n'en fait pas partie, du moins pas pour moi."
William et Kate, toujours en compétition !
Sportif et compétiteur invétéré - et mauvais perdant avec ça !-, le duc de Cambridge a bien failli avoir une vengeance malencontreuse après le déjeuner, lors d'un événement de promotion de la Coupe du monde 2015 de cricket, que Christchurch accueillera.
Malgré les talons vertigineux sur lesquels elle était juchée, Kate Middleton, qui a déjà prouvé que la hauteur ne l'empêchait pas de faire du sport (hockey - sa grande spécialité -, volley...) mais a bien failli tomber au beau milieu des vignes de Queenstown la veille, a joué le jeu à fond lorsqu'il s'est agi pour son époux et elle de donner quelques tours de batte. Sublime dans son ensemble rouge vif, la duchesse de Cambridge a soigné ses attitudes corporelles sur la pelouse de Latimer Square pour tenter de frapper la balle avec sa batte jaune en plastique, se cambrant en avant, fléchissant les genoux, éclatant de rire et faisant des gestes comiques lors de ses loupés. Avec un succès mitigé, ne touchant le projectile qu'une fois et cédant sa place après trois essais. De son côté, le duc, qui a beaucoup joué au cricket dans sa jeunesse, n'a pas fait semblant, fendant l'air avec vigueur et frappant comme une mule les balles lancées par Kate puis par des écoliers ! L'une d'entre elles n'est pas passée très loin de la tête de la duchesse...
Puis les rôles s'inversèrent :"Faites gaffe, elle va filer comme l'éclair", annonça William quand vint son tour de lancer. "Il est un peu rouillé", constata pourtant un des enfants quelques instants plus tard, pas plus impressionné qu'un de ses petits camarades qui avait critiqué les talons hauts de Kate Middleton, les jugeant "pas très raisonnables".
Au cours de leur journée à Christchurch, le prince William et la duchesse Catherine ont également eu l'occasion d'inaugurer officiellement la partie visiteurs des Jardins botaniques de la ville, qui faisait office de refuge pour les habitants dans la cité en ruines en 2011, en coupant un charmant cordon fait de fleurs ("C'est tellement joli !", a noté Kate) : "On va tester notre coordination", a plaisanté le duc en prenant les ciseaux à deux. D'humeur taquine, il a aussi causé des sueurs froides aux organisateurs en blaguant, lors du dévoilement d'une plaque : "Oh regardez, il y a une faute !" - avant d'ajouter promptement : "Je plaisante."
Les jeunes parents du petit George de Cambridge ont par ailleurs rencontré, outre une foule toujours nombreuse et excitée sur les sites qu'ils visitaient, cinq paires de jumeaux ! Là encore, William, qui a dû se sentir aussi cerné par les bébés que mardi dernier à la Maison du gouvernement de Wellington (lors de la séance de jeu de Georges), a fait étalage de son sens de l'humour : "Il a dit qu'il espérait qu'on n'allait pas lui demander de faire du baby-sitting", a raconté l'une des mamans. Le thème "un deuxième bébé pour Will & Kate" est décidément dans l'air du temps... Au lendemain d'une journée de rumeurs sur une nouvelle grossesse de la duchesse, un doyen d'une tribu maorie qui les a accueillis lundi matin à leur arrivée à l'Hôtel de Ville n'avait pas hésité à leur lancer : "Faites ce que les princes et princesses font, agrandissez votre famille !"
Mardi 15 avril, tout comme le mardi précédent, le duc et la duchesse de Cambridge ont justement une journée de répit dans leur programme...