Si Kate Middleton n'a pas fait à Perth, mégalopole de l'ouest de l'Australie, l'honneur de sa venue lors de sa tournée "Down Under" avec le prince William au mois d'avril, Perth l'Ecossaise, environ 30 fois plus petite en termes de population, et sa région du Perthshire se sont fait un plaisir de l'accueillir avec son époux jeudi 29 mai 2014. Et sans regarder sous sa robe, en plus.
Pour son premier engagement officiel depuis la fin de leur tournée océanienne et l'au revoir qu'elle a adressé aux Australiens, le prince George dans les bras, le 25 avril dernier, la duchesse Catherine de Cambridge est réapparue en Ecosse avec son mari William. De ce côté-là de la frontière, on les connaît comme le comte et la comtesse de Strathearn, en vertu du titre qui leur a été octroyé par la reine Elizabeth II à l'occasion de leur mariage le 29 avril 2011. Et c'est précisément Strathearn et sa région, à une heure et demie d'Edimbourg, qui figuraient à leur agenda.
Vêtue d'un manteau (vendu plus de 1 800 euros !) et d'une robe rouges respectivement signés Jonathan Saunders et Goat, Kate, tout sourire après plus d'un mois de répit pour se remettre du périple de trois semaines dans l'hémisphère Sud, ne laissait rien paraître - ni sur son visage, ni sous ses hanches - de sa nouvelle mésaventure médiatique : pour la quatrième fois en moins de trois ans (après les photos volées d'elle enceinte et en bikini sur l'Ile Moustique début 2013, topless en septembre 2012, et en lune de miel aux Seychelles en 2011), elle a subi une grave intrusion dans son intimité/anatomie, immortalisée le derrière à l'air par une habitante des Montagnes bleues lors de sa visite dans cette région d'Australie le 17 avril. Exhibées par le tabloïd allemand Bild, les fesses de la duchesse ont donné le sourire au monde entier, mais sans doute pas à la couronne d'Angleterre, qui n'a toutefois pas encore signifier la suite qu'elle entendait donner à cette affaire.
Coutumière des robes qui se soulèvent au gré des bourrasques - à défaut d'être habituée aux photographes opportunistes -, Kate Middleton ne s'est cette fois pas fait surprendre, pas même par les pales de l'hélicoptère (responsables de sa séquence cul nu dans les Montagnes bleues) auprès duquel ils se sont un temps retrouvés - et pour cause : l'engin était à l'arrêt.
Ayant pris soin d'adresser un clin d'oeil subliminal à ses hôtes en mettant à l'honneur Jonathan Saunders, un créateur originaire des Highlands, la comtesse de Strathearn a fait en premier lieu escale avec son époux au Strathearn Community Campus, à Crieff. Parmi les hppy few choisis pour les rencontrer : des scouts, des écoliers, des aides-soignants... et des employés du service d'ambulance aérienne d'Ecosse. La présence de ces derniers n'était pas anodine : au cours de la semaine est née une rumeur prêtant au prince William le désir de reprendre les commandes d'un hélicoptère pour faire ambulancier du ciel au service des hôpitaux pour enfants de l'organisme East Anglia, dont son épouse Catherine assume le patronage. Le fils aîné du prince Charles est en pleine "année de transition" suite à la fin de son contrat de pilote d'hélicoptère de sauvetage dans la RAF en septembre dernier, et n'a jamais caché sa frustration de ne plus être dans l'action...
Le duc et la duchesse de Cambridge avaient ensuite rendez-vous au parc MacRosty pour le dévoilement d'une plaque, toujours à Crieff, avant d'aller visiter la distillerie The Famous Grouse de Glenturret, la plus vieille distillerie de wihsky encore en activité du pays, et la plus visitée aussi. Ils se sont prêtés de bonne grâce à une petite dégustation, même Kate - cette fois, on ne pourra pas "l'accuser" d'être enceinte, comme à chaque fois qu'elle a le malheur de refuser un verre...
Pour finir, William et Kate, qui arborait une broche représentant une croix celtique offerte par son mari, ont visité la fête folklorique de Forteviot, avec pour guide John Dewar, baron de Forteviot et descendant de son homonyme fondateur du whisky Dewar. Et pendant qu'ils écumaient la région des distilleries, le prince Harry, lui, se dépensait sans compter au foot et au rugby avec des jeunes défavorisés du Suffolk.