Les langues des malfrats ayant prémédité l'agression de Kim Kardashian le 3 octobre dernier à Paris se délient. Selon les informations rapportées mercredi par BFMTV, l'un des suspects récemment interpellés par les autorités françaises dans l'affaire du braquage de la star de télé-réalité a déclaré que "les bijoux dérobés (...) [avaient] été transformés pour en faciliter la revente".
Contacté par nos confrères, un expert a détaillé le processus généralement employé par les brigands pour écouler de telles matières. "Ils séparent la pierre du métal. D'un côté, ils vont fondre le métal et de l'autre, ils vont retailler les pierres normalement complètement, pour essayer de retirer tous les marquages ou modifier la forme. Car s'il y a une forme typique dans des bijoux assez exceptionnels, si une bague est 'coussin', ils vont peut-être la tailler en rond'", a confié le président de la Fédération des bijoutiers joailliers, Jérôme Guillochon.
Les chances s'amenuisent donc pour la bimbo de 36 ans, qui espérait un jour retrouver la trace de ses précieux biens. Au total, près de 10 millions d'euros de bijoux lui ont été arrachés, dont l'imposante bague de fiançailles offerte par Kanye West en octobre 2013. Un diamant de vingt carats taillé par la joaillère Lorraine Schwartz estimé à lui seul à environ 4,5 millions d'euros.
Dix suspects ont été interpellés et mis en examen dans cette affaire. Un rapport d'enquête synthétisé dévoilé ce 18 janvier par le journal Libération, relate avec précision l'organisation mais également les bourdes des malfaiteurs. L'un d'entre eux, Marceaux B., a été identifié comme étant le responsable de la revente des bijoux de la star. S'il a concédé "s'être rendu en Belgique pour revendre de l'or", il a cependant nié "tout lien avec le braquage". Ses derniers déplacements ont pourtant prouvé qu'il était bien présent à Anvers quelques jours après l'agression.