Kristen Stewart : Quand Woody Allen lui a dit "tu as l'air horrible"...

Il y a des tournages que l'on n'oublie pas de sitôt lorsqu'on est acteur. Celui de Café Society, Kristen Stewart risque de s'en souvenir longtemps. Non seulement elle tournait avec le grand Woody Allen pour la première fois de sa carrière, mais, en plus, l'expérience a été particulière pour la comédienne, qui l'a racontée à Yahoo Movies alors qu'elle assurait dernièrement la promotion du film à New York, aux côtés de la sublime Blake Lively.

D'entrée, Kristen Stewart est arrivée sur la pointe des pieds. Tourner pour un cinéaste de ce rang, cela a de quoi être intimidant. Encore plus lorsqu'on sait que la carrière de l'actrice de 26 ans repose essentiellement sur le carton de Twilight, loin d'être dans l'univers du réalisateur new-yorkais. "Je me suis dit : 'Il me déteste ! Il regrette sa décision', a expliqué la star de 26 ans, se remémorant son premier jour de tournage. Puis je me suis dit : 'Je vais prouver à ce petit mec que je peux le faire !'."

Pourtant, cela n'a pas été simple. D'autant que le réalisateur de Match Point et Coups de feu sur Broadway a ses petits habitudes. Comme une sorte de mise en condition avec un brin de bizutage. "Le premier jour, il est venu me voir et m'a dit des choses comme : "'Tu as l'air horrible, tu es censée être jolie'", raconte la jolie Kristen. Et paf ! Le but n'est pourtant pas de blesser ou d'être méchamment gratuit, mais bien de conditionner le comédien, voire de le tester. "Il ne veut offen­ser personne, a-t-elle reconnu. Il n'est pas du genre à traiter les acteurs comme des stars ou flatter leur ego. Il aime les tester pour se dire : 'S'ils peuvent encaisser ça, c'est cool, sinon tant pis'", explique la jeune femme, césarisée pour sa prestation dans Sils Maria. Une manière de manager qui est propre à Woody Allen, n'en déplaise à certains comédiens. Fort heureusement, K-Stew en a vu d'autres, et Jesse Eisenberg – qui avait tourné avec Allen dans To Rome With Love et que Kristen connaît très bien – était là pour l'épauler en ce sens.