Depuis sept ans, Laetitia Milot et son mari Badri tentent en vain d'avoir un enfant, la comédienne de 35 ans étant atteinte d'endométriose. Cette maladie, elle en parle dans son ouvrage à paraître le 14 avril prochain, C'est pour quand le bébé ? (Michel Lafon). Le magazine Gala a recueilli les confidences de la star de Plus belle la vie.
Diagnostiquée tardivement, Laetitia Milot a presque était soulagée de savoir qu'il y avait une raison médicale au fait qu'elle ne parvenait pas à tomber enceinte. Pourtant, l'actrice a d'abord été dans le déni : "Je n'y ai pas vraiment cru. Au contraire, ça m'a donné de l'énergie, je me disais 'je reviendrai dans ce cabinet dans un an avec mon test de grossesse, et je leur prouverai que j'ai réussi'. Sauf qu'après sept ans d'essai, je ne suis toujours pas enceinte et la maladie progresse." Si elle parvient à surmonter cette terrible épreuve, c'est grâce au soutien indéfectible de son mari Badri, qu'elle a rencontré à l'âge de 22 ans. "C'est mon roc. Il m'accompagne à quasiment chaque rendez-vous médical", raconte-t-elle, reconnaissante.
Si Laetitia Milot voue "un amour infini" à Badri, c'est notamment parce qu'il lui a "sauvé la vie". "Quand j'ai connu Badri, je venais de perdre mon compagnon d'un cancer, j'étais en miettes. C'est lui qui m'a relevée, réparée, pas après pas, avec douceur et patience", continue-t-elle. Laetitia Milot le sait, son mari sera toujours à ses côtés et la soutiendra. Dans Gala, elle raconte que c'est lui qui a pris les choses en main en révélant sa maladie. "Tout le monde nous demandait quand on ferait un enfant. (...) À chaque fois, c'était un coup de poignard dans le coeur. Un jour, en interview, Badri a répondu : 'Maintenant, ça suffit. Il faut qu'on vous dise que mon épouse est atteinte d'endrométriose, qu'on a des difficultés pour concevoir un enfant, s'il vous plaît, arrêtez ces questions qui font mal.' Ça m'a énormément soulagée."
Consciente qu'il y a peu de chances pour qu'elle tombe enceinte toute seule, Laetitia Milot commence à envisager l'idée d'une fécondation in vitro. Si elle s'accorde encore quelques mois de réflexion avant de passer à cette étape, elle annonce, lucide : "Si ça non plus ça ne marchait pas, je serais sans doute vraiment désespérée."
L'intégralité de l'interview de Laetitia Milot est à retrouver dans le magazine Gala, en kiosques le 6 avril 2016.