Alors qu'il débutera prochainement le tournage de Marsupilami sous la direction d'Alain Chabat, Lambert Wilson sera le 8 septembre prochain à l'affiche du film qui a séduit la Croisette lors du dernier Festival de Cannes : Des Hommes et des Dieux. Un film qui a reçu le second prix de Cannes, le Grand Prix du Jury, et un excellent accueil, dimanche 29 août, lors de sa projection en clôture du Festival du film francophone d'Angoulême.
A l'occasion de cette prochaine sortie, le comédien se confie dans les pages du magazine Gala (en kiosques demain, mercredi 1er septembre).
Fier de ce film, il raconte :"La mise en scène de Xavier Beauvois est émouvante, forte, presque sauvage. Le fait de porter l'habit monastique nous poussait à surveiller notre conduite".
Alors qu'il venait de terminer le tournage de ce film dramatique, Lambert Wilson a dû faire face à une réelle tragédie : la disparition de son papa, le grand acteur et cinéaste Georges Wilson - décédé le 3 février dernier des suites d'une maladie. Il évoque cette disparition non sans émotion : "Vous savez, la mort ne me fait pas peur. Nous avons à accepter que la vie nous échappe même si notre intellect ne peut le concevoir. J'ai largement profité de lui de son vivant. Il me manque, mais sa disparition n'enlève rien à notre lien".
Pourtant, Lambert avoue qu'à la suite de cet évènement, il a complètement pété les plombs : "J'ai été détruit ! J'ai fait un burnout complet". Un burnout - une sorte de dépression due à une trop haute montée de stress - que Muriel Robin avait elle-même connu il y a quelque temps. Lambert revient sur cette période, plutôt difficile à gérer : "Il faut dire que j'ai enchaîné le tournage du Tavernier (La Princesse de Montpensier, ndlr), celui-ci au Maroc, A Little Night Music au Châtelet, et la préparation d'une pièce de Marivaux. Sans un jour de repos".
Mais après cette période durant laquelle le comédien de 52 ans pensait noyer sa peine et son chagrin dans le travail, ce dernier a décidé de se reprendre en main : "Cet été, j'ai ressenti le besoin de mettre de l'ordre, de me poser. J'ai fait un vrai travail d'introspection. Je ne suis pas devenu un autre, mais je m'assume mieux. J'ai la cinquantaine épanouie" ! Et cela se voit...
Une interview à retrouver dans son intégralité dans le magazine Gala en kiosques mercredi.
Chloé Breen