Plus d'un an après son départ très médiatisé de la grand-messe du Journal de 20h de TF1, Laurence Ferrari a prouvé qu'elle était capable de rebondir avec brio. Aux manettes du Grand 8 sur D8 depuis la rentrée 2012, la journaliste est également sur le point de revenir à ses premières amours : l'info. En effet, c'est à partir du 26 août prochain que nous pourrons la retrouver à la tête de l'émission Tirs croisés sur i-Télé.
À cette occasion, Laurence, qui s'est confiée à nos confrères de TV Grandes Chaînes en kiosques ce lundi 12 août, est revenue sur ce nouveau challenge. "Je n'ai pas d'angoisse. Je suis plutôt enthousiaste. Et j'ai hâte de retrouver Audrey Pulvar et Jean-Claude Dassier, qui fut mon patron à TF1. (...) Ils vont faire des étincelles !", indique-t-elle avec entrain.
Il faut dire que ce retour aux sources est très important pour celle qui baigne dans l'univers de l'information depuis vingt-cinq ans. Ainsi, elle reconnaît sans détour que la perte de sa carte de presse après son arrivée sur D8 a été douloureuse. "Lorsqu'on me l'a retirée, j'ai eu un petit pincement au coeur. L'info fait partie de mon ADN !", explique-t-elle.
Journaliste charismatique et pleine de spontanéité, Laurence Ferrari nie également avoir accepté d'officier sur i-Télé à défaut de mieux. Si certains la disaient partante pour prendre la succession de Michel Denisot au Grand Journal, la maman de Baptiste (19 ans), Laëtitia (17 ans) et Eliott (2 ans) s'inscrit en faux. "Je n'ai absolument pas postulé pour lui succéder. (...) Ce n'est pas un lot de consolation, ceux qui le prétendent mentent pour me dévaloriser, c'est tout", assure-t-elle avec conviction.
Toujours concernant les propos médisants autour de sa carrière, la compagne de Renaud Capuçon a également commenté les allusions de Renaud Revel, qui, dans son livre Les Amazones de la République suggère qu'elle aurait entretenu une liaison avec Nicolas Sarkozy. Une liaison qui aurait favorisé son arrivée à TF1. Elle répond : "C'est un mythe récurrent. Les rumeurs font partie des côtés désagréables de la vie d'une personne publique. Mais cela ne m'atteint pas ; j'ai appris à vivre avec."
En attendant de faire sa rentrée sur i-Télé, puis sur D8, et d'affronter le rythme parisien, la jolie Laurence profite de sa Savoie natale. Comme elle l'indique à nos confrères du Parisien dans son édition du 12 août, ce retour aux sources est une vraie nécessité. "Aujourd'hui, la notoriété est moins pesante ici, car je suis d'abord une enfant du pays", explique-t-elle avant de préciser son quotidien : "En vacances, j'aime laisser le temps au temps, arrêter de stresser. Je fais la cuisine, je vais au marché. (...) Je coupe l'ordinateur et le robinet des chaînes infos pour me préserver des fracas du monde", conclut-elle avec sagesse.
Interview à retrouver en intégralité dans "TV Grandes Chaînes" (en kiosques le 12 août 2013)