C'est le 25 août 2008 que Laurence Ferrari a fait son grand retour sur TF1 à la tête du journal de 20 heures, remplaçant ainsi Patrick Poivre d'Arvor... Une arrivée fracassante qui a fait longtemps jaser. Mais aujourd'hui l'image de tueuse de Poivre de Laurence semble effacée, et la jolie blonde peut se vanter de ses audiences qui remontent au-dessus des 30%. Alors qu'elle aurait reçu la promesse de Nonce Paolini qu'elle aurait son propre magazine politique en janvier 2011, la nouvelle tête blonde de l'information a décidé de se confier, sans langue de bois, à l'écrivain Frédéric Beigbeder pour le magazine GQ.
Si ce dernier mise souvent sur un petit verre de trop pour détendre ses invités, Laurence Ferrari ne peut pas compter sur cette méthode : "C'est extrêmement efficace parce qu'au deuxième demi-verre, ton invité est déjà détendu, c'est une technique ! Nous, on met toujours un peu de champagne au bar pour les politiques, mais ils ne boivent jamais avant ! Après, oui, ils boivent parfois une petite coupette. En revanche, les acteurs ou les chanteurs on a parfois du mal à les faire descendre pas bourrés". Certaines personnalités politiques sont même très tendues en se rendant à un rendez-vous télévisuel tel que le 20 heures : "Quand ils arrivent sur le plateau du journal, ils ont souvent les genoux qui font "clac-clac". Sarkozy est le seul qui n'arrive pas tremblant". Pas tremblant du tout, même !
Laurence se souvient encore de sa petite altercation avec le Président de la République au sujet de son salaire : "Il me regarde une demi-seconde et me dit : 'Je pense que les Français pourraient être choqués aussi de voir le nombre de smic que ça (le salaire de Laurence Ferrari, ndlr) représente'. Là, soit je rentre dans ce combat et je sors de mon rôle de journaliste, comme lui sortait de son rôle de président en faisant ça, soit je laisse passer". Elle explique avoir abandonné parce qu'elle n'avait plus beaucoup de temps pour assurer les autres sujets mais confie : "je lâche l'affaire, et honnêtement, je m'en veux un peu".
Mais quid de ce salaire ? Les internautes estimeraient le salaire mensuel de Laurence à plus de 71 500 euros mais la concernée affirme : "N'importe quoi. J'adorerais, mais c'est de la folie". Elle ajoute même gagner "beaucoup moins que sur Canal". En laissant Dimanche + derrière elle, la journaliste avait finalement pris de grands risques : "J'ai pris tous les risques pour venir sur TF1. Pour prendre des coups, être traitée d'usurpatrice ! Mais ce n'est pas si grave que cela, car aujourd'hui j'adore ce que je fais". Un jeu qui en valait largement la chandelle : "A 40 balais, tu y vas. A 50, tu réfléchis mais à 40 tu fonces". Pourtant Laurence n'hésite pas à lancer : "Bien sûr que je regrette Canal" !
De plus en plus détendue, de plus en plus naturelle, Laurence laisse les pressions derrière elle et redevient aujourd'hui elle-même à l'écran. Alors qu'elle annonçait le nombre de morts, victimes du séïsme d'Haïti, Laurence n'a pû contenir son émotion. Très professionnelle, Laurence opte pour une vie saine et se couche toujours à la même heure. Fille d'un ancien député UDF, Laurence rêverait "qu'un jour une femme soit présidente de la République". Celle qui rêvait de devenir médecin et sauver des vies trouve que sa remplaçante sur la chaîne cryptée Anne-Sophie Lapix a su "apporter son ton et sa fraîcheur". Apparemment, cracher dans la soupe n'est pas du genre de la maison...
Quant aux tensions entre elle et son prédécesseur PPDA, elle explique : "Je lui ai passé un coup de fil ! Il n'y a pas eu de réponse, si ce n'est dans la presse, puisqu'il a même publié le texto que je lui avais envoyé". Aujourd'hui, Laurence est fière de son parcours professionnel, et côté vie privée... elle file le parfait amour avec son mari Renaud Capuçon. Face à son exposition dans la presse, elle déclare : "Je ne vais pas vivre cachée au fond d'une tanière. Il y a une différence entre la vie publique et le fait d'être avec tes enfants sur une plage. Et ça, c'est inexcusable". Si elle a rencontré Renaud chez un ami, elle raconte qu'entre elle et ce violoniste talentueux, ce fut "Love at first sight" (le coup de foudre, ndlr).
De dix ans plus âgée que son homme, Laurence assume complètement : "C'est le syndrôme Demi Moore. J'adore l'idée d'être une cougar. Le cliché blonde, ambition et cougar, ça me va très bien. C'est énorme" ! Mais la jolie Cougar n'ira pas chercher plus jeune : "Même Robert Pattinson (qu'elle a interviewé il y a quelques semaines, NDLR), non, j'aime trop mon mari. C'est mort pour les cinquante ans à venir".
Féministe convaincue, Laurence écoute le dernier album de Diam's en boucle, assume son côté Cougar et ne cache pas son ambition sans limites... Symboliserait-elle la Femme du XXIème siècle ? Claire Chazal n'a qu'à bien se tenir...
Chloé Breen