Un Heureux événement, de Rémi Bezançon
Avec Louise Bourgoin et Pio Marmai
L'histoire : Adapté du livre d'Eliette Abecassis, "Un heureux événement" brise les tabous de la maternité via le journal intime tragi-comique d'une jeune femme qui devient mère.
Ce qu'il faut retenir : Très attendu après le succès du Premier jour du reste de ta vie, le cinéaste Rémi Bezançon explore sans tabous la maternité. Louise Bourgoin, en haut de l'affiche, peut prouver l'étendue de sa palette d'actrice, aux côtés du charmant Pio Marmaï et d'attachants seconds rôles, tels que ceux de Josiane Balasko, Daphné Bürki, Anaïs et Gabrielle Lazure.
Les Hommes libres, d'Ismael Ferroukhi
Avec Tahar Rahim et Michael Lonsdale
L'histoire : 1942, Paris est occupée par les Allemands. Younes, un jeune émigré algérien, vit du marché noir. Arrêté par la police française, Younes accepte d'espionner pour leur compte à la Mosquée de Paris.
Ce qu'il faut retenir : Le sujet est aussi passionnant que bouleversant, offrant des rôles plein de convictions à Michael Lonsdale et Tahar Rahim, la révélation d'Un prophète. Si la réalisation manque de souffle, on se laissera emporter par le message du combat pour la liberté.
Un été brûlant, de Philippe Garrel
Avec Monica Bellucci et Louis Garrel
L'histoire : Paul rencontre Frédéric par un ami commun. Frédéric est peintre. Il vit avec Angèle, une actrice qui fait du cinéma en Italie. Pour vivre en attendant d'être acteur, Paul fait de la figuration. Sur un plateau, Paul rencontre Elisabeth qui est aussi figurante. Ils tombent amoureux...
Ce qu'il faut retenir : Soporifique (Le Journal du dimanche) ou d'une volupté ambiguë (Libération), Un été brûlant divise. Ce long métrage possède dans tous les cas des moments de grâce, notamment portés par Monica Bellucci qui se met à nu pour son rôle, au sens propre comme au sens figuré.
We Need to Talk About Kevin, de Lynne Ramsay
Avec Tilda Swinton et John C. Reilly
L'histoire : Eva a mis sa vie professionnelle et ses ambitions personnelles entre parenthèses pour donner naissance à Kevin. La communication entre mère et fils s'avère d'emblée très compliquée. A l'aube de ses 16 ans, il commet l'irréparable. Eva s'interroge alors sur sa responsabilité.
Ce qu'il faut retenir : Remarqué au festival de Cannes, ce long métrage offre une vision dérangeante et d'une beauté froide de la relation entre une mère et son fils. Au final, l'oeuvre fascinante continue d'hanter et Tilda Swinton s'impose, encore une fois, comme une actrice exceptionnelle.
Cette semaine, la sélection de Purepeople mise sur le cinéma des réels. Méditons alors sur les mots d'Ingmar Bergman : "La vie peut être belle, même si la réalité ne l'est pas."
Bon(s) film(s) !