Secoué par l'affaire Noos, un scandale comme il n'en avait encore jamais connu en 35 ans de règne et qui l'a obligé à prendre ses distances avec son gendre Iñaki Urdangarin tandis que les révélations s'accumulent, le roi Juan Carlos n'en perd pas pour autant sa constance dans ses engagements.
Ce mardi 20 décembre 2011, les audiences royales se sont succédé au palais de la Zarzuela. Outre celles du président du Congrès des Députés, Jesus Maria Posada Moreno, et de la délégation permanente du conseil de la noblesse d'Espagne, le roi Juan Carlos recevait le conseil d'administration du patrimoine national et son président, Nicolas Martinez-Fresno y Pavia.
A quelques jours de Noël et alors que les cartes de voeux de la famille royale ont été publiées, le roi était entouré à cette occasion de son épouse la reine Sofia, de leur fils et héritier le prince Felipe (repérable à sa seyante cravate rose) ainsi que de son épouse Letizia, toujours élégamment discrète dans ces circonstances, mais également toujours remarquable par son style (en l'occurrence, un chemisier à jabot violine dynamisant un ensemble manteau et jupe haute gris souris). L'organisme Patrimonio Nacional est en charge de la gestion et de l'administration des monuments nationaux, dont, pour certains, des bâtiments historiques dont les membres de la famille royale ont l'usage.
Mercredi 21 décembre, le roi et la reine auront encore un rendez-vous important, solennel même, à leur agenda : une semaine après avoir invité à déjeuner le gouvernement sortant de José Luis Zapatero, le monarque recevra la prestation de serment de Mariano Rajoy Brey, le nouveau président du gouvernement issu des élections du mois de novembre.