En postant plusieurs vidéos en compagnie d'animaux sauvages dans un zoo à Dubaï, Manon Marsault et Julien Tanti se sont attirés les foudres d'Hugo Clément. Le journaliste a alors publiquement dénoncé le comportement des candidats de télé-réalité, pointant au passage du doigt leur agent Magali Berdah, directrice de la société Shauna Events. Cette dernière lui a envoyé une une mise en demeure.
Magali Berdah était au bout du rouleau, mardi 27 octobre, dans sa story Instagram. Elle faisait le point sur cette affaire "complètement démesurée". "Je ne comprends même pas ce que je fais au milieu de cette histoire. Les réseaux sociaux ne sont pas des tribunaux, vous ne pouvez pas vous permettre de juger et de défoncer les gens gratuitement comme ça parce que vous avez décidé que c'était justifié ou mérité", a-t-elle déclaré. Magali Berdah estime n'avoir rien à se reprocher dans cette polémique qui ne la concerne que de très loin. "Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui c'est moi qui me fait insulter et défoncer. C'est très injuste. J'ai deux influenceurs effectivement qui y sont allés pour leurs raisons et ils se sont expliqués, ils ont donné leurs explications, libre à vous de l'accepter ou non. Ce que je reproche à Hugo Clément c'est de poster cette vidéo. Il a voulu dénoncer cette visite, très bien mais pourquoi me citer ? Pourquoi est-ce qu'on me fout dedans ?", s'interroge-t-elle.
Blessée par toutes ces attaques, Magali Berdah peine à retenir ses larmes. "Ça commence à me fatiguer qu'on me traîne dans la boue, je trouve ça vraiment dégueulasse. Vous ne vous rendez pas compte de l'impact que ça peut avoir", explique-t-elle en pleurs. "Bien sûr que je leur dis, aux influenceurs, mais en soit vous croyez que quoi, que je suis responsable ? Ils vont dans un zoo, je suis responsable de la maltraitance animale ? Vous vous rendez compte ? Faut redescendre, vous ne pouvez pas mettre sur une seule personne la responsabilité des actes de tout le monde !"
Elle dévoile ensuite ses échanges avec Hugo Clément, dans lesquels il lui conseille de se désolidariser de Manon Marsault et Julien Tanti. "Vous pouvez réagir en résiliant le contrat qui vous lie à ces deux personnes. Cela serait un signal fort", lui a-t-il écrit. Une demande qui n'a fait qu'enrager davantage Magali Berdah. "Je ne virerai pas mes influenceurs de mon agence ! Tout le monde a le droit d'être maladroit, de faire des erreurs, on est des êtres humains, je ne virerai pas des gens parce qu'une personne que je ne connais pas me le demande. (...) On n'est pas dans une dictature. Et parce que je ne veux pas obéir à Monsieur Hugo Clément alors je vais me faire défoncer sur les réseaux sociaux ? Mais vous êtes fous !", s'agace-t-elle, de nouveau en pleurs. Et d'ajouter : "C'est mon droit de me défendre aussi." Elle fait ainsi référence à la mise en demeure envoyée au reporter de 30 ans.
Elle pointe enfin du doigt les techniques de "manipulation médiatique" utilisées par Hugo Clément. "Alors, j'ai compris, il sort un livre, il y a une émission sur France 2 qui ne marche pas... Il n'a pas besoin de moi mais en attendant ça prend bien, je ne trouve pas ça correct. C'est signe d'un dictateur qui veut imposer ses lois", accuse-t-elle.
De son côté, Hugo Clément a indiqué à sa communauté que la directrice d'agence avait bien reconnu que la vidéo de Manon et Julien dans le 'zoo' de Dubaï était "maladroite". Il campe toutefois sur ses positions. "Il était important de s'opposer à la maltraitance sur les animaux dans le 'zoo' de Dubaï. Il était important de s'opposer à la publicité de ces maltraitances faites par des 'influenceurs' aux millions d'abonnés. Il était important de donner l'information que l'agence qui gère ces 'influenceurs' leur apportait son soutien et ne condamnait pas clairement leur comportement. Il était important de ne pas céder aux menaces de Shauna Events. Il est désormais important de passer à autre chose et d'espérer que ce genre de choses ne se reproduisent plus".