Parmi les royaux conviés au mariage religieux du prince Albert de Monaco et de la princesse Charlène, il y a ceux (et surtout celles) qui ont brillé par leur extraordinaire élégance, souvent colorée, ceux qui ne sont pas venus (à l'image de Felipe et Letizia d'Espagne, qui se sont décommandés à la dernière minute), et enfin ceux qui auraient peut-être été inspirés d'en faire autant...
Un prince, en particulier, que vous identifierez aisément :
1) Je suis fils de roi, mais j'attire l'opprobre sur la famille et suis persona non grata au Palais
2) J'aime beaucoup les bêtes, mais je suis apparemment un peu bête moi-même
3) Je traîne pas mal de casseroles (affaires de corruption, conduite folle furieuse au volant et en avion...), ce qui peut expliquer le fait que j'ai du mal à lever les pieds
4) Je suis décidément le vilain petit canard de la bande
Je suis... Je suis... Le prince Laurent de Belgique, bien sûr ! Vous n'avez rien gagné (c'était trop facile) sinon le droit de savourer les images de cette magnifique gamelle que le plus pataud et incontrôlable des princes, âgé de 47 ans, a réalisée sur le tapis rouge du Palais princier de Monaco, samedi 2 juillet 2011, en arrivant à la cérémonie religieuse du mariage d'Albert et Charlène. Heureusement, il n'a pas entraîné son épouse la princesse Claire dans sa chute, et un carabinier l'a aidé à rassembler ce qu'il lui restait de dignité.
Le couple royal et le couple héritier étaient-ils vraiment tenus de l'emporter dans leurs bagages ? D'autant que le roi Albert II et la reine Paola de Belgique célébraient ce 2 juillet 2011 leur 52e anniversaire de mariage (noces de tourmaline, avant que vous cherchiez...), et que le prince Philippe et la princesse Mathilde, fraîchement rentrés de leur mission aux Etats-Unis, ont été parfaits sur le tapis rouge.
Après les scandales de corruption (des fonds de la Marine belge, dont il est officier, auraient servi à l'aménagement de sa résidence, la Villa Clémentine), les retraits de permis de conduire, les crises de nerfs en avion, l'insubordination politique (une visite au Congo, ancienne colonie belge avec les rapports sont épineux, contre la volonté de son père le roi et du gouvernement) ou encore les révélations extérieures (le top Tasha de Vasconcelos se souvient de ce "déjanté" entreprenant), un gadin n'est rien.
Mais ce sont les bonnes chutes qui font les histoires drôles.
G.J.