"Je me bats avec le peu de force qui me reste pour rester en vie." C'est par ces mots, forts et bouleversants, que Marion Bartoli a confié à RTL sa peur de mourir. En milieu de semaine, l'ex-joueuse de tennis française racontait sa maladie qu'elle avait révélée à Paris Match. Dans une interview accordée à ITV, la jeune femme de 31 ans s'est confiée davantage sur le mal qui la ronge, avouant vivre "un cauchemar".
Ce samedi 9 juillet, Marion Bartoli est apparue affaiblie dans les tribunes de Wimbledon. Élégante dans une robe couleur bleu ciel, celle qui avait remporté ce même trophée en 2013 a assisté à la 7e victoire sur le gazon anglais de Serena Williams et applaudi le 22e titre du Grand Chelem de l'Américaine, sur Angelique Kerber (7-5, 6-3). L'ancienne joueuse semblait très marquée, toujours plus inquiétante, hélas.
"Ce que je suis en train de vivre, je ne le souhaite à personne, c'est un enfer absolu, a-t-elle déclaré sur ITV. Je suis en train de dépérir." Une confession choc pour l'ancienne tenniswoman qui avait fait l'objet de critiques et d'inquiétudes émanant de ses fans. Certains avaient parlé d'anorexie mais il semblerait que ce soit plus grave. "J'ai attrapé un virus, que les médecins n'ont pas encore identifié, en février après avoir enchaîné trois trajets en avion entre l'Australie, l'Inde et New York. Au début, je pensais que c'était dû au décalage horaire mais je me sentais de plus en plus mal", a expliqué l'ancienne joueuse qui ne peut désormais "manger que des concombres et encore, sans la peau". Elle ne peut non plus utiliser son "téléphone sans gants" parce que son corps "refuse l'électricité" et elle ne peut prendre que des "douches à l'eau minérale". "J'ai peur pour ma vie, je crains qu'un jour mon coeur s'arrête", concluait-elle.
Fort heureusement, Marion Bartoli va se soigner et être hospitalisée prochainement en Italie.