Qu'arrive-t-il à Marion Bartoli ? Evincée du tournoi double senior de Wimbledon pour des "raisons médicales" et en colère contre les organisateurs, c'est une ex-joueuse très amaigrie et le visage marqué qui a révélé sa maladie. Dans Paris Match, elle avait laissé entendre qu'elle était atteinte d'un virus qui nécessitera une hospitalisation dans les semaines à venir en Italie.
Ce que je traverse, je ne le souhaite à personne, c'est un enfer absolu
Mais dans une interview accordée à ITV et l'émission This Morning, celle qui a remporté le tournoi de Wimbledon en 2013 et retraitée depuis a fait des confessions beaucoup plus alarmantes sur son état de santé. Dans un silence de cathédrale et devant deux animateurs interloqués, la jeune femme de 31 ans a clamé que sa "vie est un cauchemar" depuis qu'elle a contracté – en Inde d'après elle - un virus inconnu qui la ronge. "Ce que je traverse, je ne le souhaite à personne, c'est un enfer absolu, a-t-elle déclaré, presque froidement, sans larmes. Je suis en train de dépérir."
"J'ai attrapé un virus, que les médecins n'ont pas encore identifié, en février, après avoir enchaîné trois trajets en avion entre l'Australie, l'Inde et New York. Au début, je pensais que c'était dû au décalage horaire mais je me sentais de plus en plus mal", a expliqué l'ancienne joueuse qui s'est reconvertie dans la mode et commente de temps à autre des matchs de tennis. Elle a confirmé que sa perte de poids (25 kilos en quelques mois) était bel et bien due à son mal, qui ne serait pas l'anorexie à l'écouter. "Je ne peux manger que des concombres et encore, sans la peau", elle ne peut plus utiliser son "téléphone sans gants" parce que son corps "refuse l'électricité", ne peut prendre que des "douches à l'eau minérale" et a "de la tachycardie". "J'ai peur pour ma vie, je crains qu'un jour mon coeur s'arrête", a-t-elle confié, sans filtre. "Je ne m'inflige pas de souffrances à moi-même. Ce que je vis est horrible", a-t-elle surenchéri.
Je me bats avec le peu de force qui me reste pour rester en vie
Également interrogée sur RTL, Marion Bartoli ne lésine sur les mots. "Je me bats avec le peu de force qui me reste pour rester en vie. Toutes mes prières et mes espoirs sont dans ces médecins, a-t-elle déclaré. J'ai encore eu mon coeur qui s'est accéléré, je sens que je suis à la limite en terme d'énergie. J'essaye de prier pour que les médecins arrivent à trouver ce que j'ai et le traitement pour me soigner car c'est juste pas une vie de vivre comme cela", raconte-t-elle, "en larmes" au micro de RTL selon ces derniers. Avant de terminer sur une phrase pleine d'espoir : "Ce n'est pas un virus qui va m'abattre."