Marion Bartoli vit un rêve d'enfant. L'ex-joueuse de tennis qui a pris sa retraite après avoir remporté le tournoi de Wimbledon malgré une dépression et une grande fatigue physique, a tout pour être heureuse depuis qu'elle s'est lancée dans la mode. La jeune femme, toujours plus mince depuis qu'elle a déposé sa raquette au vestiaire, s'est reconvertie après avoir obtenu son diplôme dans l'une des plus prestigieuse école de mode, la Central Saint Martins à Londres. Ce que Marion Bartoli veut, elle l'obtient.
"Après avoir réussi le concours d'entrée, j'ai su que j'avais un avenir. J'ai bossé dix-huit mois avec des gens fantastiques et j'ai eu la chance de faire un stage chez Roland Mouret", a-t-elle expliqué lors d'une récente interview pour le magazine Closer. Depuis, Marion Bartoli s'est associée à la marque Fila et confectionné "un vêtement de mode avec des spécifités propres aux tenues de sport", ainsi qu'une collection de bijoux avec la marque Maty. "Anna Wintour m'a félicitée pour mon travail", s'est vantée celle qui rêve d'être reconnue comme une créatrice de mode et non plus une ancienne joueuse de tennis.
Pour ce faire, elle compte sur son talent et sa motivation, bien sûr, mais aussi son ange gardien grâce auquel elle a échappé aux attentats du 11 septembre alors qu'elle avait prévu d'aller visiter les tours avec son père le jour du drame, et le dramatique accident d'hélicoptère de l'émission télé jamais diffusée Dropped. "J'aurais dû être à la place de Camille Muffat", a-t-elle lâché. Une chance pour la jeune femme qui a bien l'intention de consacrer le temps qui lui reste à bâtir son empire, mais pas que !
"C'est certain, je veux des enfants mais je n'ai que 31 ans. J'ai le temps. D'abord il faut que je me remette d'une relation compliquée qui s'est terminée en octobre", a expliqué Marion Bartoli qui n'a pas pu échapper aux sempiternelles questions sur son incroyable transformation physique. "J'ai revu des images d'avant et je ne me reconnais pas. On dirait deux personnes différentes. J'avais un corps fait pour gagner un tournoi du Grand Chelem. Je ne regrette rien. Aujourd'hui, j'ai retrouvé la silhouette de mes 15 ans. Cela montre combien j'ai dû m'entraîner pour avoir ce corps qui m'a menée à la victoire", s'est-elle justifiée. Un changement qu'elle "adore" et qui lui donne "une énergie de dingue". Pourvu que ça dure.
Coline Chavaroche