Un mois après son hospitalisation, Marion Bartoli s'entraîne déjà pour le marathon. L'ancienne tenniswoman française, qui souffre d'un mystérieux mal, semble avoir repris du poil de la bête à en juger ses photos publiées sur les réseaux sociaux. "Premier entraînement pour le marathon de New York avec mon coach John Honer Kamp. Je vais courir pour l'association Team For Kids. C'est parti !", a-t-elle écrit en légende d'une photo d'elle après leur séance sportive. Un rétablissement éclair qui interpelle les internautes.
"Il y a un mois, tu étais à l'agonie, et la entraînement pour un marathon. Tout va bien. Normal !", s'étonne d'ailleurs un de ses abonnés en commentaire. Rappelons en effet que la jeune femme de 31 ans, qui pèse à peine plus de quarante kilos, a passé deux semaines qu'elle a qualifié "d'enfer", entre le Palace Merano et l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches, à la fin du mois dernier. Celle qui a remporté le tournoi de Wimbledon il y a trois ans, et qui assure en ce moment les commentaires des matches de l'US Open sur Eurosport, a tenté de s'expliquer lors d'un entretien avec nos confrères du site Télé Star.
"[Ca va] Pas terrible. Je me remets doucement mais je viens à peine de sortir de mon troisième séjour à l'hôpital où j'ai été perfusée, intubée, pour me faire reprendre des calories car je ne peux quasiment plus rien manger. Mon estomac ne digère presque rien", a-t-elle déclaré à propos de sa mystérieuse maladie, qui n'a toujours pas de nom mais qu'elle décrit comme "une bactérie qui tout d'abord a atteint mon estomac et qui maintenant s'attaque à mes intestins, ce qui fait que je ne digère pas les protéines. Je vis un enfer... Je ne peux manger que de la salade, des concombres, des tomates et quelques asperges".
Malgré un état de santé préoccupant et une fulgurante perte de poids, Marion Bartoli préfère rester positive et n'a pas peur d'affronter les 42,195 km qui composent l'épreuve du marathon de New York. Le véritable enfer c'est "son combat au jour le jour", contre la bactérie qu'elle espère éliminer de son organisme avec un nouvel antibiotique. "Moralement, je vais mille fois mieux en étant active", assure-t-elle. Quitte à mettre sa santé en danger ?
Coline Chavaroche