Pour le roi Philippe de Belgique et son épouse la reine Mathilde, c'est une année charnière, pleine d'émotions, marquée notamment par l'intronisation du nouveau souverain des Belges et par la tournée ("Joyeuses entrées") du nouveau couple royal à la rencontre de ses sujets, qui s'achève.
Signe que 2013 touche vraiment à son terme, le roi Philippe, rentré de Johannesburg après avoir pris part mardi au FNB Stadium à l'hommage solennel à Nelson Mandela, et la reine Mathilde, revenue de Hong Kong après sa contribution à la Business & Design Week, présidaient pour la première fois mercredi 11 décembre 2013 le traditionnel concert de Noël au palais royal, devant la façade duquel un sapin provenant cette année de la commune de Waimes a pris ses quartiers.
Ce rassemblement traditionnel offre à chaque fois l'occasion idéale au monarque de remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite des activités royales au cours de l'année écoulée, saine habitude à laquelle le roi Philippe s'est donc plié de bonne grâce pour la première fois. Et il y en avait, du monde à remercier, notamment eu égard aux célébrations du 21 juillet 2013, fête nationale marquée par la passation de pouvoir entre le roi Albert II et son fils aîné, et à la tournée automnale Joyeuses entrées qui a permis au nouveau couple royal de prendre contact avec ses compatriotes. Sans oublier pour autant les anciens collaborateurs de la Maison des Ducs de Brabant.
Le roi Philippe et la reine Mathilde, qui avait dans la matinée reçu au palais les titulaires des nouveaux brevets de Fournisseurs de la Cour dans une ambiance très chaleureuse, ont profité dans l'après-midi du concert assuré par l'Orchestre Symphonique de la Monnaie et par les solistes de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, sous la direction de Monsieur Ludovic Morlot, en compagnie du prince Laurent et de la princesse Claire. Très chic dans une robe noire à sequins, cette dernière rivalisait d'élégance avec la reine Mathilde, resplendissante dans une tenue couleur bronze.
A la faveur de l'avènement de son frère le prince Philippe, le prince Laurent, vilain petit canard de la famille royale mis à l'écart dans un récent passé en raison de divers scandales, a une carte à jouer. Très populaire auprès du public, le renouveau de la monarchie pourrait lui permettre de se racheter une conduite en épaulant son aîné. A condition, bien sûr, de ne pas retomber dans ses travers et de ne pas prêter le flanc aux polémiques : la semaine dernière, les journaux belges L'Echo et De Tijd s'intéressaient à la santé financière de sa société Renewable Energy Construct Arlon 67, dont l'administratrice déléguée n'est autre que son épouse Claire et qui se trouverait en situation de "faillite virtuelle", avec une dette globale atteignant 2,9 millions d'euros...