Mazarine Pingeot est de retour dans les médias français pour faire la promotion de son nouvel ouvrage, Se taire (éd. Julliard). Dimanche 29 septembre 2019, elle a répondu aux questions de Laurent Argelier pour Télé-Loisirs.fr. Dans ce long entretien, elle donne sa vision du monde politique actuel, sa "peopleisation", notamment la pression médiatique autour du couple Macron.
Mazarine Pingeot est également revenue sur ces viles critiques du gouvernement brésilien à l'époque du G7 de La Rochelle, à la fin du mois d'août. "Elle est attaquée pour de très mauvaises raisons puisque c'est son physique, c'est son âge. C'est ce que je trouve courageux dans ce couple, braver les normes sociales, le qu'en-dira-t-on, je trouve que c'est une vraie force même si je ne suis pas particulièrement macronniste", a estimé Mazarine Pingeot, aujourd'hui âgée de 44 ans.
"Là où elle est, elle agace. Quand on occupe la plus haute place, on agace. On trouve les choses les plus faciles qui sont l'âge et le physique. Elle est attaquable par ailleurs, peut-être qu'elle se montre trop", explique Mazarine Pingeot, précisant que son avis a peu de poids depuis qu'elle s'est "désintéressée" de la vie politique. "Brigitte Macron n'est pas une femme politique. Elle est là en représentation, mais elle n'a pas été élue. Sa parole ne peut forcément pas avoir la même légitimité que celle de son mari qui a été élu démocratiquement", a tenu à rappeler l'auteure.
Comment évoquer Mazarine Pingeot sans parler de son père, François Mitterrand. L'écrivaine a-t-elle conscience d'être entrée dans l'Histoire comme étant la "fille cachée" de l'ancien président ? "Je ne sais pas si j'en ai conscience. Forcément cette petite histoire fera partie de la grande, à mon corps défendant", a-t-elle répondu. L'occasion pour elle de se rappeler quelques souvenirs d'enfance : "Oui, c'était un grand papa. C'était un père très faible (rires), un papa gâteau. Il ne m'a pas assez interdit, il ne m'a pas assez engueulée. Ma mère s'en chargeait."