Mélanie Laurent - Conférence de presse du film "Respire" à Lille le 7 octobre 2014.© BestImage
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Mélanie Laurent a été bien accueillie lors de la Semaine de la Critique, section parallèle du Festival de Cannes, où elle a présenté son deuxième long métrage, Respire. L'actrice et réalisatrice a reçu de chaleureux applaudissements après la projection de son oeuvre, l'adaptation du roman de Anne-Sophie Brasme. Le livre l'avait marquée dès l'âge de 17 ans, mais le temps lui aura permis de gagner en maturité pour porter à l'écran cette histoire d'amitié fusionnelle et destructrice.
La voici désormais de retour face aux projecteurs pour la promotion de son film. Deux couvertures (Le Parisien magazine et Grazia) et des confidences dans les pages de Marie France. Va-t-elle se faire attaquer comme elle l'a été en 2011, à l'heure où elle était actrice, maîtresse de cérémonie cannoise, égérie Dior et chanteuse ? Si la moquerie demeure - comme dans une vidéo virale qui compile ces "phrases choc" en entretien -, l'artiste admet comprendre qu'elle ait pu en faire trop et a pris du recul. Elle se veut apaisée et en harmonie. Dans son travail comme dans sa vie privée, elle qui est devenue maman d'un petit Léo il y a un an.
A l'instar de son film qui parle de relations nocives, Mélanie Laurent, adolescente précoce, a connu des amitiés qui n'étaient pas forcément épanouissantes. Mais c'est plus tard qu'elle a été victime de pervers narcissique véritablement : "Je sais ce que c'est de ne plus avoir aucune confiance en soi. La seule solution, c'est la fuite. Un jour, je ne sais pas sur quelle impulsion, j'ai pris mon chat, et j'ai tout laissé. (...) Se reconstruire, ça a mis des années." (Grazia) Elle explique dans Marie France avoir vécu une longue relation amoureuse où elle subissais vampirisation et manipulation : "J'ai eu la chance et la force de m'en sortir, et il est évident que cette expérience douloureuse a nourri le film."
Son compagnon, technicien de cinéma dont elle tait scrupuleusement le nom depuis le début de son idylle, l'a aidée à remonter la pente : "Il faut apprendre à retomber amoureuse de quelqu'un qui vous veut du bien. L'homme avec qui je vis a pansé chaque petite blessure, partout. Et il y est encore." (Grazia) Avec lui, elle a accueilli son premier enfant. Pour lui, elle cherche désormais des tournages où elle se sent bien : "C'est lié à ma nouvelle vie de famille. Je suis maman depuis un an et je n'ai pas envie de partir loin de ceux que j'aime, pendant plusieurs mois, pour vivre des expériences désagréables." (Marie France)
A ses côtés aussi, son père, comédien de doublage - qui a toujours su la conseiller -, sa mère, professeur de danse - qui est sa confidente -, et son frère, son manager. Elle a peu d'amies filles, peut-être parce qu'elle se décrit comme beaucoup plus masculine que féminine et qu'elle trouve que les filles sont très peu détendues. Mais si elle remarque que certains actrices ne lui disent plus bonjour alors qu'avant elles sortaient ensemble boire des verres, elle citera celles qu'elle apprécie : "Géraldine Nakache, Leïla Bekhti, Vahina Giocante..." (Grazia) Claire Keim, qu'elle a dirigée dans Respire, est devenue la marraine de son fils Léo aussi. Le parrain est lui sont grand ami Denis Ménochet, qu'elle a fait tourner dans son premier long métrage, Les Adoptés, indique Le Parisien Magazine. Ils avaient joué ensemble dans Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino, un réalisateur devenu également son ami, celui chez qui elle va quand elle passe à Los Angeles.
Bouillonnant d'idées et de projets, Mélanie Laurent va bientôt dévoiler son documentaire sur l'écologie Demain, qu'elle a tourné avec Cyril Dion (de l'ONG Colibris) - pour laisser un héritage d'espoir à son enfant (Le Parisien Magazine). Elle vient de tourner dans Boomerang avec Laurent Lafitte et se penche déjà sur son troisième long métrage, une adaptation de Plonger de Christophe Ono-dit-Biot, récompensé par le prix roman de l'Académie française.
La voici désormais de retour face aux projecteurs pour la promotion de son film. Deux couvertures (Le Parisien magazine et Grazia) et des confidences dans les pages de Marie France. Va-t-elle se faire attaquer comme elle l'a été en 2011, à l'heure où elle était actrice, maîtresse de cérémonie cannoise, égérie Dior et chanteuse ? Si la moquerie demeure - comme dans une vidéo virale qui compile ces "phrases choc" en entretien -, l'artiste admet comprendre qu'elle ait pu en faire trop et a pris du recul. Elle se veut apaisée et en harmonie. Dans son travail comme dans sa vie privée, elle qui est devenue maman d'un petit Léo il y a un an.
A l'instar de son film qui parle de relations nocives, Mélanie Laurent, adolescente précoce, a connu des amitiés qui n'étaient pas forcément épanouissantes. Mais c'est plus tard qu'elle a été victime de pervers narcissique véritablement : "Je sais ce que c'est de ne plus avoir aucune confiance en soi. La seule solution, c'est la fuite. Un jour, je ne sais pas sur quelle impulsion, j'ai pris mon chat, et j'ai tout laissé. (...) Se reconstruire, ça a mis des années." (Grazia) Elle explique dans Marie France avoir vécu une longue relation amoureuse où elle subissais vampirisation et manipulation : "J'ai eu la chance et la force de m'en sortir, et il est évident que cette expérience douloureuse a nourri le film."
Son compagnon, technicien de cinéma dont elle tait scrupuleusement le nom depuis le début de son idylle, l'a aidée à remonter la pente : "Il faut apprendre à retomber amoureuse de quelqu'un qui vous veut du bien. L'homme avec qui je vis a pansé chaque petite blessure, partout. Et il y est encore." (Grazia) Avec lui, elle a accueilli son premier enfant. Pour lui, elle cherche désormais des tournages où elle se sent bien : "C'est lié à ma nouvelle vie de famille. Je suis maman depuis un an et je n'ai pas envie de partir loin de ceux que j'aime, pendant plusieurs mois, pour vivre des expériences désagréables." (Marie France)
A ses côtés aussi, son père, comédien de doublage - qui a toujours su la conseiller -, sa mère, professeur de danse - qui est sa confidente -, et son frère, son manager. Elle a peu d'amies filles, peut-être parce qu'elle se décrit comme beaucoup plus masculine que féminine et qu'elle trouve que les filles sont très peu détendues. Mais si elle remarque que certains actrices ne lui disent plus bonjour alors qu'avant elles sortaient ensemble boire des verres, elle citera celles qu'elle apprécie : "Géraldine Nakache, Leïla Bekhti, Vahina Giocante..." (Grazia) Claire Keim, qu'elle a dirigée dans Respire, est devenue la marraine de son fils Léo aussi. Le parrain est lui sont grand ami Denis Ménochet, qu'elle a fait tourner dans son premier long métrage, Les Adoptés, indique Le Parisien Magazine. Ils avaient joué ensemble dans Inglourious Basterds, de Quentin Tarantino, un réalisateur devenu également son ami, celui chez qui elle va quand elle passe à Los Angeles.
Bouillonnant d'idées et de projets, Mélanie Laurent va bientôt dévoiler son documentaire sur l'écologie Demain, qu'elle a tourné avec Cyril Dion (de l'ONG Colibris) - pour laisser un héritage d'espoir à son enfant (Le Parisien Magazine). Elle vient de tourner dans Boomerang avec Laurent Lafitte et se penche déjà sur son troisième long métrage, une adaptation de Plonger de Christophe Ono-dit-Biot, récompensé par le prix roman de l'Académie française.