L'ensemble de l'Hexagone continue de pleurer la mort de Michel Blanc, survenue dans la soirée du jeudi 3 au vendredi 4 octobre 2024. C'est à l'âge de 72 ans que l'ex-membre emblématique du Splendid est brutalement décédé des suites d'un oedème de Quincke, provoqué par une violente réaction allergique alors qu'il devait passer un examen médical.
D'après les informations de Marianne, les médecins ne lui auraient jamais administré un produit de contraste, affirmant ainsi que la cause de son décès était naturelle. Le 10 octobre dès la fin de ses obsèques organisées à l'église Saint-Eustache de Paris, Michel Blanc a été inhumé au cimetière du Père-Lachaise, en présence de sa compagne Ramatoulaye Diop, épaulée par Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Josiane Balasko ou encore Gérard Jugnot, ses éternels acolytes.
Issu d'un milieu modeste et ayant vu le jour à Courbevoie le 16 avril 1952, l'ex-compagnon de la chanteuse Lio a grandi dans la ville de Puteaux située non loin de la capitale et de La Défense, quartier d'affaires très réputé. Cette jolie commune qui est devenue l'une des plus riches de l'Hexagone, peut se vanter d'avoir compté parmi ses habitants d'innombrables célébrités. A l'instar de Nathalie Baye et Johnny Hallyday, Alexandre Brasseur ou même Stéphane Plaza pour ne citer qu'eux. Il faut dire qu'il y fait bon vivre !
"Je suis un enfant de Puteaux, j'ai été élevé à Puteaux", avait expliqué Michel Blanc alors interrogé sur son lieu de naissance dans les locaux de France Bleu en 2023. Il se trouve que la clinique était du côté Courbevoie (...), mais je suis un Putéolien. Selon ses dires auparavant, il s'agissait avant tout "d'une banlieue ouvrière avec des tous petits pavillons construits en partie par (son) grand-oncle et (son) arrière-grand-père". A l'époque, Puteaux n'avait alors pas encore la faste économie dont elle bénéficie à présent. Le quartier de La Défense n'en était qu'à ses prémices puisqu'il a vu le jour à la fin des années 50.
"Né le 16 avril dans la Ville de Courbevoie, Michel Blanc grandit à Puteaux et sera même scolarisé au Lycée Pasteur. Une anecdote est même arrivée jusqu'à nous ! En 1959, à l'école communale, l'institutrice distribue deux rôles pour le spectacle de fin d'année aux CE1. On raconte que Michel Blanc fut tellement humilié de ne pas avoir été choisi, lui qui avait pris son courage à deux mains pour avoir l'un des rôles, qu'il rentre chez lui avec une certitude, il sera comédien ! (source : magazine TéléStar)", rapporte de son côté la ville de Puteaux sur son compte Instagram.
Concernant son enfance difficile, le comédien très populaire s'est toujours montré transparent : "Je peux vous assurer qu'il y avait de l'humidité dans les murs (de son logement ndlr) car c'était mal fait, il n'y avait pas de salle de bains, on se lavait dans l'évier de la cuisine." A rappeler que le père de Michel Blanc était un employé des services douaniers, quant à sa mère, elle s'est illustrée en tant que dactylographe.
On était avec l'un des petits-fils Peugeot
Consciente de son immense talent pour la comédie, cette dernière s'est démenée pour qu'il puisse effectuer ses études au lycée Pasteur à Neuilly-sur-Seine, la deuxième ville la plus riche de France en plus d'être extrêmement prisée par les grandes fortunes et les personnalités."Il n'aurait pas dû rentrer dans ce lycée, puisqu'il n'habitait pas à Neuilly, mais c'était un très bon élève et sa mère s'est battue pour que son dossier passe", ont rapporté nos confrères du Parisien.
Sur les bancs de cet établissement de renom, Michel Blanc fera également la rencontre de Gérard Jugnot, Christian Clavier et Thierry Lhermitte, passionnés comme lui de théâtre. "On était avec l'un des petits-fils Peugeot. Mais on découvre et je n'ai jamais senti d'ostracisme, genre : 'il n'est pas comme nous'. Au contraire, j'ai été très bien reçu par les mères de ces copains", a assuré Michel Blanc, toujours pour France Bleu. Parce que j'étais bon élève (...). Je n'ai pas eu du tout de problème d'intégration (...). Je ne ressentais ni aigreur, ni jalousie, ni rancoeur."