Le 28 mai dernier, alors qu'elle était sur scène pour une représentation de la pièce Momo de Sébastien Thiéry au Théâtre de Paris, Muriel Robin (60 ans) a fait un malaise : elle a immédiatement été hospitalisée. Depuis, l'humoriste, qui a été arrêtée – la pièce a été annulée –, a décidé de tout raconter dans Paris Match.
Dans les deux cas, on meurt
Le site du magazine a dévoilé un extrait poignant de l'interview de Muriel Robin à paraître demain. On y apprend que la sexagénaire a échappé à la mort. Rien à voir avec le simple coup de fatigue qui avait été annoncé. "J'ai fait une embolie pulmonaire. Le corps fabrique un caillot de sang qui remonte. S'il est gros, il bouche le coeur ; s'il éclate en plusieurs morceaux, il vient obstruer les artères des poumons. Dans les deux cas, on meurt. Le mien s'était séparé en deux, (...) et j'avais donc deux petits morceaux de chaque côté du coeur", révèle-t-elle. Si la compagne d'Anne Le Nen n'avait pas fait une poussée de fièvre aux urgences, les médecins auraient pu passer à côté de ce diagnostic. Une hypothèse qui fait froid dans le dos.
La veille de son malaise, la comédienne avait pourtant senti "deux petites alertes". "Comme deux violents coups de marteau assénés dans le dos. Je ne pouvais plus tourner la tête", précise-t-elle. Mais cette sensation désagréable était finalement passée. Pourtant, le lendemain, sur scène, Muriel Robin a senti son corps être "en feu" et "des picotements partout". Quelques minutes plus tard, son partenaire de jeu François Berléand la rattrapait et le rideau se baissait.
Je m'en sors bien, merci la vie
Si, après être restée discrète pendant trois semaines, l'actrice est finalement sortie de son silence, c'est parce qu'elle vit "très mal" le fait que certains puissent croire qu'elle a fait annuler vingt-neuf représentations de Momo pour un simple coup de fatigue. Aussi se sent-elle obligée de préciser qu'elle n'a pris que quinze jours de repos au lieu des un à trois mois recommandés. Sous anticoagulants pour six mois ou "peut-être pour la vie", la grande amie de Pierre Palmade s'estime heureuse de s'en sortir aussi bien et remercie la vie.