Posée, calme, et un peu "écorchée vive" comme elle se décrit, la nouvelle Nabilla Benattia était l'invitée du Grand Direct des Médias, ce jeudi 14 avril.
La célébrité elle l'a désirée plus que tout. Mais finalement, elle a réalisé que c'était peut-être trop dur à gérer pour elle. Aujourd'hui, celle qui vient de sortir son autobiographie Trop vite, sortie le 14 avril, tente de se préserver, notamment en ne lisant plus les choses parfois très violentes écrites sur son compte. Dans ce livre, elle revient sur la nuit du 6 au 7 novembre. Cette nuit où tout a basculé lorsqu'elle s'est emparée d'un couteau et a blessé son compagnon Thomas Vergara au thorax. Elle ne parle en revanche jamais d'un incident similaire qui aurait eu lieu à Aix-en-Provence, quelques mois plus tôt. À ce sujet, la jeune femme de 24 ans déclare qu'il n'y a jamais rien eu : "C'était faux ! Il y en a qui disent que j'ai fait enlever mes seins, d'autres mon cerveau... C'est suréaliste, il n'y a jamais eu rien d'autre."
J'ai aussi des failles
Nabilla dit qu'elle était une jeune fille calme. Que si elle en est arrivée là c'est à cause de tout ce qui lui est arrivé, de la médiatisation, du regard des gens. Elle se considère comme différente mais pas folle. Et avoue avoir pris dix ans de maturité en très peu de temps. Aujourd'hui, elle est fière de ce qu'elle est.
Lorsque Jean-Marc Morandini lui dit qu'il voit ce livre comme une immense déclaration d'amour à Thomas Vergara, elle ne nie pas : "Parce que je l'aime, parce que je pense que c'est l'homme de ma vie." Poignarde-t-on l'homme de sa vie ? La jeune femme assure que cela ne peut pas être limité à cela. "Il s'est passé quelque chose, on a perdu le contrôle tous les deux. C'est des erreurs qu'on fait dans la vie. Je ne suis pas un exemple, j'essaie même de devenir quelqu'un de meilleur. Mais j'ai aussi des failles", réïtère celle qui a déjà tout dit devant la caméra de Sept à Huit.
J'ai trop morflé
Elle revient aussi sur cette enfance marquée par l'absence de ses parents. C'est seule que l'ex-star des Anges de la télé-réalité a dû s'élever. Et faire des erreurs pour apprendre à mieux se relever. Cette absence qui est encore présente en elle sous la forme d'une tristesse permanente même dans les moments où tout va bien. "Je suis une écorchée vive, dit-elle. Je suis drôle et en même temps, j'ai toujours eu cette tristesse."
Toujours dans l'attente de son procès, Nabilla préfère ne pas penser à la prison. Elle ne veut pas y retourner, et avoue ne pas avoir les épaules assez larges pour cela. "Je ne le supporterai pas, lâche-t-elle. J'ai trop souffert là-bas. J'assumerai plus. J'aurai pas le courage d'y retourner, ça c'est sûr. J'ai trop morflé..."
Chloé Breen