Enflammant le plateau de Taratata avec Skip the Use il y a quelques jours, Lou Sirkis a montré toute l'énergie et la passion qui l'animait. La rockeuse a signé une collaboration avec le célèbre groupe avec le titre Tout contre nature. L'occasion de parler de son travail avec son groupe Toybloïd, mais aussi de sa famille, elle qui est la fille du regretté Stéphane Sirkis - décédé en 1999 - et la nièce de Nicola Sirkis, les deux membres d'Indochine. On l'a découverte chevelure rousse et déchaînée en live, elle fait désormais une entorse à sa discrétion pour accepter de répondre à quelques questions sur sa vie personnelle pour la revue Gala.
Dans les colonnes de Gala, Lou Sirkis, 32 ans, s'est épanchée sur son amour pour la musique, intimement lié à ses aînés musiciens. "C'est sûr, j'ai fait de la musique dès mon plus jeune âge et je suis dans ce milieu depuis toute petite", explique la jeune femme qui précise toutefois avoir choisi son propre style. De son célèbre oncle qu'elle décrit comme "très gentil", elle écoute avec attention les conseils et partage avec lui des découvertes musicales : "Il me fait aussi connaître beaucoup de groupes de filles aux États-Unis et en Angleterre." Par son oncle Nicola, elle a des cousins germains, Théa, Alice-Tom et Jules et a également un autre oncle, Christophe, frère aîné de la fratrie Sirkis.
Un patronyme qu'elle porte avec fierté, mais qui n'est pas toujours synonyme d'aide, voulant s'affranchir de cette carte qui lui vaut souvent "un peu de haine et de jalousie". Ella ajoute : "Il y a plus de coups de poing dans le ventre que de facilité. Malheureusement dans le monde musical, c'est assez connu quand on est 'fille de' ou 'fils de'. (...) Il y a des propositions intéressantes comme des gens qui me ferment tout de suite la porte au nez."
À travers sa musique, Lou Sirkis préfère répandre de l'amour. Son titre Tout contre nature avec Skip the Use se présente comme un hymne à l'amour, une joyeuse célébration des différences, une volonté pacifiste de dénoncer les haines ordinaires avec des mots. Un humanisme qu'on retrouve d'ailleurs dans la musique de son oncle Nicolas Sirkis.