Non, Nicolas Anelka n'a pas racheté un club de football belge, comme le laissait entendre un article du Parisien. S'il avait démenti dans les colonnes du même quotidien, il a pris cette fois-ci le temps d'enregistrer une vidéo pour faire taire les rumeurs et donner une petite leçon de journalisme...
Dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube d'un certain Franck Nataf, Nicolas Anelka redit mot pour mot ce qu'il avait déjà dit dans les colonnes du Parisien. Non, il n'a pas racheté le Royal Géants Athois, club de quatrième division belge. "J'ai été contacté par un fonds d'investissement, ou un groupe, ou une personne en particulier, appelez-le comme vous voulez, cet été, parce que cette personne était intéressée pour racheter un club de foot. Cette même personne m'a nommé président à titre honorifique et m'a demandé de composer une équipe de jeunes joueurs français, belges et d'autres nationalités. Chose que j'ai faite, c'est pourquoi vous m'avez aperçu sur les terrains en Belgique. C'est tout, et c'est très, très simple", dit-il face caméra, portant des lunettes et un débardeur, lui qui entraîne actuellement le club de Mumbai City en Inde.
Il poursuit en expliquant que le rachat ne s'est pas fait, puisque les personnes concernées "n'ont toujours pas respecté leurs engagements et n'ont toujours pas racheté le club". Puis il conseille aux journalistes "de vérifier leurs sources", concluant d'un cordial "merci".
Une fois de plus, Nicolas Anelka dément avoir pris la tête d'un club belge, dans la région où est installée la famille de son épouse Barbara. Pourtant, ce démenti accompagné du déménagement du club géré par les proches de l'ancien international tricolore n'est pas pour déplaire aux élus locaux. Le Royal Géants Athois avait en effet déménagé à Fleurus, faute d'avoir trouvé un terrain à Ath.
L'échevin des sports de Fleurus, l'équivalent de l'adjoint au maire, François Fievet, a confié son soulagement de voir partir le RG Ath, et souligné "l'amateurisme" des hommes de Nicolas Anelka dans la gestion du club. "On sentait venir l'affaire depuis longtemps... Pour notre part, nous avons respecté tous nos engagements, a-t-il confié à la Nouvelle Gazette Charleroi. La gestion des représentants de Nicolas Anelka relevait de l'amateurisme. Il fallait les accompagner pour absolument tout. Cela ne pouvait pas marcher comme ça. On a donc bien fait de ne pas mettre les jeunes du RCCF dehors. Ce club a, lui, toujours respecté ses engagements. Par contre, les gens du nouveau club n'ont pas respecté les leurs. Ils sont partis alors qu'ils ne nous ont jamais rien reproché. Nous avons fait tout ce que nous devions faire, notamment pour l'entretien du terrain, qui était roulé deux fois par semaine. Quand j'entends des critiques là-dessus, je rappelle qu'il n'y a que chez nous qu'ils ont réussi à prendre des points jusqu'à présent..."