Nicolas Bedos lors de l'avant-première du film Populaire le 19 novembre 2012© Abaca
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Nicolas Bedos est d'une rare honnêté en interview, écrit la journaliste de Marie Claire qui est l'interlocuteur de l'auteur, chroniqueur et acteur à l'affiche de Populaire et fils de Guy Bedos. Presque nu sur un lit, il se déshabille au sens propre et figuré pour cette conversation intime qu'il offre au magazine féminin. Pas de tacle avec d'autres, ni de confidences sur la drogue, le polémiste a déjà mis les choses au clair en clamant : ''Je suis l'une des personnes qui détestent le plus la cocaïne''. Cette fois, il est question d'amour, de femmes et de douleurs.
"Le ridicule pourrait me tuer," commence à dire Nicolas Bedos, alors qu'il s'affiche nu dans une série de clichés en noir et blanc. Ce qui lui imposer, c'est d'exister et il ajoute : "Faire rire, c'est sublime", tout en précisant que sa passion est d'écrire. Artiste aux multiples talents, il ne cache pas son goût pour le sexe opposé : "J'ai aimé les femmes de façon quasi névrotique. Ça plaît aux filles." Des filles oui, mais surtout des actrices : "C'est aussi dû à la vie de con que j'ai menée. Les soirées avec des comédiens, des metteurs en scène, des auteurs sont comme des partouzes ethnocentriques. J'ai eu trois histoires importantes avec des actrices. Mais il y en a autant que de femmes. Vous admettrez qu'entre Mathilde Seigner et Isabelle Huppert, il y a un monde."
Puis il a décidé de ne pas se restreindre à un seul et unique milieu intellectuel, comme il le faisait par paresse : "Avec ma bande de potes, on allait le vendredi soir à tel endroit, et c'est vrai que les très jolies filles étiaent souvent des comédiennes. Et j'aime bien les très jolies filles." Un appétit pour la gent féminine, mais il se veut clair : "Je me vante - contrairement à certains de mes camarades - de n'avoir jamais passé une nuit avec une imbécile. J'ai eu des histoires, parfois courtes, avec des filles passionnantes. Je suis un détecteur de filles génial. [...] Je suis un faux queutard. Les plans cul, jamais. Ça m'a donné envie de mourir." Il finira sur un narcissique "j'ai besoin qu'on m'aime."
L'interview frôle l'analyse sentimentale et Nicolas Bedos trouve visiblement un réel plaisir à parler de sa vie amoureuse, de son ex-fiancée à qui aucune fille ne résiste à la comparaison : "Je suis plus fidèle au souvenir qu'à la personne." Inévitablement, il parlera aussi de l'image qu'il a de couple qu'ont formé ses parents : "Je cherche l'équivalent de ma mère pour mon père. Depuis des années."
Nicolas Bedos parlera de la masturbation et de la pornographie : "Nous sommes la génération YouPorn et c'est un danger. [...] Quand tu te retrouves avec une femme tendre, normale, tu as de vrais déficits possibles, comme l'impuissance." Des tabous, il n'en a pas peur et parlera même de ses tocs contre les odeurs : "J'étais du genre à quasiment faire l'amour dans une baignoire." Il existe pourtant des limites à ses confessions, comme les marques qu'il a sur les bras : "J'ai eu des périodes compliquées quand j'étais jeune. Très compliquées. C'est extraordinaire ce qu'il m'arrive aujourd'hui, les compliments qu'on me fait. Je croyais que j'étais foutu. J'ai connu l'hôpital. Je suis un miraculé."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Marie Claire du mois de janvier 2013
"Le ridicule pourrait me tuer," commence à dire Nicolas Bedos, alors qu'il s'affiche nu dans une série de clichés en noir et blanc. Ce qui lui imposer, c'est d'exister et il ajoute : "Faire rire, c'est sublime", tout en précisant que sa passion est d'écrire. Artiste aux multiples talents, il ne cache pas son goût pour le sexe opposé : "J'ai aimé les femmes de façon quasi névrotique. Ça plaît aux filles." Des filles oui, mais surtout des actrices : "C'est aussi dû à la vie de con que j'ai menée. Les soirées avec des comédiens, des metteurs en scène, des auteurs sont comme des partouzes ethnocentriques. J'ai eu trois histoires importantes avec des actrices. Mais il y en a autant que de femmes. Vous admettrez qu'entre Mathilde Seigner et Isabelle Huppert, il y a un monde."
Puis il a décidé de ne pas se restreindre à un seul et unique milieu intellectuel, comme il le faisait par paresse : "Avec ma bande de potes, on allait le vendredi soir à tel endroit, et c'est vrai que les très jolies filles étiaent souvent des comédiennes. Et j'aime bien les très jolies filles." Un appétit pour la gent féminine, mais il se veut clair : "Je me vante - contrairement à certains de mes camarades - de n'avoir jamais passé une nuit avec une imbécile. J'ai eu des histoires, parfois courtes, avec des filles passionnantes. Je suis un détecteur de filles génial. [...] Je suis un faux queutard. Les plans cul, jamais. Ça m'a donné envie de mourir." Il finira sur un narcissique "j'ai besoin qu'on m'aime."
L'interview frôle l'analyse sentimentale et Nicolas Bedos trouve visiblement un réel plaisir à parler de sa vie amoureuse, de son ex-fiancée à qui aucune fille ne résiste à la comparaison : "Je suis plus fidèle au souvenir qu'à la personne." Inévitablement, il parlera aussi de l'image qu'il a de couple qu'ont formé ses parents : "Je cherche l'équivalent de ma mère pour mon père. Depuis des années."
Nicolas Bedos parlera de la masturbation et de la pornographie : "Nous sommes la génération YouPorn et c'est un danger. [...] Quand tu te retrouves avec une femme tendre, normale, tu as de vrais déficits possibles, comme l'impuissance." Des tabous, il n'en a pas peur et parlera même de ses tocs contre les odeurs : "J'étais du genre à quasiment faire l'amour dans une baignoire." Il existe pourtant des limites à ses confessions, comme les marques qu'il a sur les bras : "J'ai eu des périodes compliquées quand j'étais jeune. Très compliquées. C'est extraordinaire ce qu'il m'arrive aujourd'hui, les compliments qu'on me fait. Je croyais que j'étais foutu. J'ai connu l'hôpital. Je suis un miraculé."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Marie Claire du mois de janvier 2013