En reconnaissant que sa compagne Géraldine Pillet avait misé de façon illégale lors d'une défaite suspecte de Montpellier face à Cesson-Sévigné la saison dernière, Nikola Karabatic s'est attiré les foudres de son sponsor Betclic...
Et pour cause, c'est sa rivale, la Française des jeux, qui a dénoncé les sommes anormalement mises en jeu ce 12 mai 2012. Résultat : une enquête judiciaire, le placement en garde à vue des frères Karabatic, Nikola et Luka, et de leurs coéquipiers ainsi que leur entourage, et la mise en examen de 13 personnes ce mardi. Parmi elles, Nikola Karabatic et sa dulcinée Géraldine Pillet, Luka Karabatic et sa compagne, l'animatrice de NRJ 12 Jeny Priez.
Si, après avoir reconnu les faits dans un premier temps, la star du hand tricolore dément avoir parié et met en cause sa douce et tendre, Betclic n'a que très peu goûté la publicité négative offerte par cette médiatisation du champion. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans les médias, il ne s'agit "pas d'une rupture de contrat", mais la société de paris en ligne a confirmé que Nikola Karabatic n'apparaîtrait plus dans ses publicités à l'avenir et que ses images avaient été retirées du site.
Pourtant, le champion olympique de cet été à Londres était la tête d'affiche de Betclic aux côtés de Tony Parker et Marcel Desailly. Même s'il se contentait de bouger la tête dans une première série de clips, le handballeur avait eu droit à son propre spot dans lequel on le voyait distribuer des téléphones portables comme il enchaînait les buts, tout en finesse.
Betclip a donc décidé de se passer d'un de ses ambassadeurs. En vertu de la présomption du même nom, Nikola Karabatic est pourtant présumé innocent tant que sa culpabilité n'a pas été prouvée. Mais visiblement, chez Betclic, on ne s'embarrasse pas de cette notion, et on semble regretter d'avoir parier sur le mauvais cheval...