Nikos Aliagas à coeur ouvert : "Je n'ai plus peur d'être aimé" !

Nikos Aliagas, qui cartonne sur NRJ chaque matin avec ses acolytes Mustapha El Atrassi et Karine Ferri, a présenté mercredi 22 décembre un magnifique spot que tout le monde attendait, baptisé 3 minutes de rêve.

Après le journal du soir de la première chaîne, il a annoncé le fameux film imaginé par la maison L'Oréal, dans lequel sont dévoilées trois versions inédites des publicités Trésor de Lancôme avec Penélope Cruz, Parisienne, d'Yves Saint Laurent avec Kate Moss, et Acqua di Gioia de Giorgio Armani avec Emily Dinonato. Une séquence sublime que vous pouvez découvrir ci-dessus.

Par ailleurs, à l'approche de cette fin d'année 2010, l'animateur officiant sur TF1 depuis presque dix années a répondu aux questions de TVMagazine, en kiosques vendredi 24 décembre.

TF1

Ce challenger toujours partant pour de nouveaux défis a évoqué l'arrêt de l'émission Star Academy, qui aurait pu freiner son ascension. "Je n'ai pas craint pour ma place même si je sais qu'aucun animateur ni journaliste n'est irremplaçable. A commencer par moi... J'aurais pu partir avec l'eau du bain, mais Nonce Paolini m'a dit : 'Tu as bien bossé et nous sommes très contents. L'histoire ne fait que commencer.' C'est une belle marque de respect, et les équipes de Laurent Storch, le directeur des programmes, sont réglo avec moi." Serait-il prêt à rempiler si le programme faisait son grand retour ? "Si je ne suis pas encore trop vieux. Ce ne sera pas une histoire d'argent, mais plutôt une histoire d'envie. Et encore faudrait-il qu'on me le demande."

Le journaliste de 41 ans a confié à quel point il était conscient que le monde de la télévision avait ses règles, parfois difficiles à accepter : "Si vous ne faites plus d'audience, que plus rien ne marche et que les téléspectateurs ne veulent plus de vous, il faut être prêt à partir ou passer à autre chose."

Ses projets

Celui qui aimerait présenter une émission telle que Ce soir (ou jamais), de Frédéric Taddéï, a évoqué son envie de devenir producteur, non pas pour "le business", mais surtout pour "être en phase" avec les programmes qu'il présente. "Difficile de vous en dire plus, car les choses sont en cours, mais c'est aujourd'hui mon souhait le plus profond."

Avant cela, ce marathonien du PAF sera aux commandes des 500 choristes fêtent Noël, de Toute la musique qu'on aime (le soir du nouvel an), de La chanson de l'année, le 7 janvier prochain, des NRJ Music Awards, à la fin du mois et bien évidemment de 50mn Inside chaque samedi. Beau programme. Cependant, s'il est populaire et sollicité, il sait qu'il n'est pas à l'abri : "Il n'y a aucune certitude dans la télévision ! Tout se passe dans le présent." Il a affirmé également n'avoir jamais songé à quitter la première chaîne, malgré les approches d'autres groupes télévisuels.

Ses confrères

Concernant le départ de Flavie Flament l'an dernier, il a réaffirmé la version selon laquelle tout s'était fait en douceur : "Je n'ai entendu personne à TF1 dire du mal d'elle depuis son départ. Le coeur et la raison sont deux choses bien différentes. Flavie a toujours sa place à la télé, comme Laurence Boccolini, que j'aimerais voir plus souvent à l'antenne."

A propos de l'affaire de drogue dans laquelle a été plongé Jean-Luc Delarue, il a lancé : "Je l'ai soutenu car je n'aime pas la façon dont la meute s'est déchaînée contre lui. Je ne suis ni juge ni procureur et je déteste la lapidation en place publique. Les problèmes de Delarue le concernent. Ce que j'en pense est mon affaire. Je n'irai pas balancer dans la presse ou sur un plateau télé."

Son coeur

En dix années de sur TF1, il a avoué que sa plus grande peine avait été la disparition de son ami Grégory Lemarchal. "Je suis encore très ému d'en parler. Greg fait partie de ma vie et ce lien tissé avec lui, ses parents et sa fiancée, Karine, est éternel. Son père a su répondre avec dignité aux détracteurs qui l'accusaient de s'être servi de son fils comme d'une bête de foire. Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont fait ça !"

Pour conclure, il a révélé son désir de vivre une belle histoire d'amour. "J'ai fait une boulimie de travail car je voulais me construire en tant qu'homme. Mais j'ai la conviction aujourd'hui qu'il y a un ange quelque part qui déploie ses ailes pour moi. Ce n'est qu'une question de timing. Si ça ne s'est pas encore fait à l'heure actuelle, cela se fera demain. Je suis serein face à l'amour. J'ai le droit d'être aimé pour moi. Et pas seulement pour ce que je représente. Avant j'étais terrifié, mais, aujourd'hui, je n'ai plus peur d'être aimé."

C'est tout ce que nous lui souhaitons...

Retrouvez l'intégralité de cette interview dans TV Magazine dès vendredi 24 décembre dans vos kiosques.

Laureline Reygner