Aujourd'hui, lundi 17 octobre 2011, Nikos Aliagas interviewait, lors de sa chronique dans la Matinale d'Europe 1, une personnalité mythique de la chanson française : George Brassens. Impensable ? Et pourtant, grâce à la magie de la technologie et les archives d'Europe 1, la radio a pu réaliser une interview virtuelle, un grand moment de poésie hors du temps pour célébrer les trente ans de la disparation du chanteur, à découvrir dans notre player vidéo...
Soulignons le travail incroyable de montage qu'a fait Europe 1 pour réaliser cette interview. Nikos Aliagas l'interroge tout d'abord sur la radio. S'il déclare ne jamais l'écouter, il se souvient des concerts retransmis en direct, qu'il ne manquait pour rien au monde.
Le chanteur, mort en octobre 1981, parle ensuite de l'école, une période difficile pour lui : "J'ai redoublé plusieurs fois des classes pour insuffisance." En effet, George Brassens était déjà à l'époque dans la musique...
Nikos, qui officie tous les soirs avec succès sur TF1 avec Canteloup dans Après le 20h, c'est Canteloup, revient ensuite sur les polémiques que pourraient créer ses chansons et notamment le Gorille. Pour lui, les enfants peuvent écouter la chanson, avant de rajouter : "Ça ne peut que choquer les vieux qui ont l'âge mental de dix ans." De plus, le chanteur apprécie la reprise de Renaud, aujourd'hui séparé de sa femme : "C'est un des rares chanteurs qui ne ment pas."
Le sympathique Nikos n'hésite pas à "lui" parler politique et même présidentielle. Il répond : "J'ai horreur des bandes. J'aime bien les individus pris à part."
Enfin, Nikos l'interroge sur ses rapports avec les journalistes. Très pudique, il est gêné et n'aime pas "se déshabiller" devant eux.
Hélas, le temps rattrape Nikos et c'est déjà l'heure de finir cette interview par une question plus qu'intéressante. Le poète préféré du chanteur ? "Le Christ", même si le magicien des mots confie avoir "le malheur de ne pas croire en Dieu"...