Désormais majeure, Pauline Ducruet n'en a pas moins des étoiles plein les yeux pour autant. Mais aussi du plomb dans la cervelle et de la suite dans les idées. Comblée en 2012 par le succès de la première édition du Festival New Generation, jeune petit frère du Festival international du cirque de Monte-Carlo créé par son défunt grand-père Rainier III et présidé depuis 2005 par sa mère la princesse Stéphanie, l'élégante et discrète demoiselle assume sans réserve ses orientations, ses convictions, ses passions.
Véritable enfant de la balle d'adoption, qui a hérité du gène familial pour le plus grand bonheur de la princesse Stéphanie, Pauline, qui aura 19 ans au mois de mai, a une fois de plus parfaitement secondé sa mère lors de la dernière édition des JO de la piste aux étoiles, qui s'est achevée le 27 janvier, et pouvait compter sur elle en retour jeudi soir, à l'heure de présenter les jeunes talents incarnant la relève et l'avenir du cirque qui seront en compétition pour New Generation 2e édition, les 2 et 3 février, toujours sous le chapiteau Fontvieille.
A l'orée de ce week-end où les junior vont faire le show à Monaco, la jeune femme, comme l'an dernier, a répondu aux sollicitations de la presse pour promouvoir le rendez-vous qu'elle a mis sur pied et dont elle préside le jury. Un travail de longue haleine qui demande beaucoup d'organisation, comme elle l'expliquait il y a quelques heures à Monaco Matin : "Depuis un an, nous avons commencé à visionner les nombreuses vidéos qui nous ont été envoyées. En juillet, je suis partie avec ma mère à Kiev puis à Moscou pour préparer tranquillement, voir des spectacles et choisir des numéros. Et tout s'est enchaîné. Je crois qu'on a trouvé un bon filon ! (rires)"
Aussi soucieuse que lors de la première édition de conserver une "cohérence" d'ensemble tout en recherchant dans les numéros un "côté dynamique, jeune et frais", mais beaucoup plus sollicitée étant donné que "les écoles de cirque ont appris la création de ce festival", Pauline Ducruet se félicite de constater que son festival rassemble élèves d'écoles de cirque et descendants de grandes familles du milieu.
Question subsidiaire, Monaco Matin interroge celle dont on connaît maintenant, outre la carrière sportive de plongeuse, la fibre artistique sur son futur professionnel : "Je suis inscrite dans une école de mode à Paris, depuis la rentrée. Je suis contente, c'est vraiment ce que je voulais faire, répond-elle. Et je trouve des similitudes entre l'univers de la mode et celui du spectacle. L'objectif est toujours le même : être prêt pour faire le show, pour émerveiller les gens. C'est ce côté artistique qui me plaît et vers lequel je veux me diriger."