Grâce aux révélations par TMZ et le New York Post de son testament, les dernières volontés de Philip Seymour Hoffman sont désormais étalées sur la place publique. On y apprend notamment ce que le regretté acteur américain souhaitait pour l'éducation de son fils Cooper ou encore l'héritage qu'il voulait léguer à sa femme, Marianne "Mimi" O'Donnell.
Signé en octobre 2004, le testament devait sécuriser les arrières de l'acteur dont la fortune serait aujourd'hui estimée à 35 millions de dollars. À l'époque, Philip Seymour Hoffman n'était le père que d'un petit garçon, Cooper, ce qui explique qu'il ne soit pas fait mention de Tallulah (7 ans) et Willa (5 ans), ses deux filles, nées en 2006 et 2008. Dans son "plus fort désir", Philip Seymour Hoffman exigeait que son fils "Cooper Hoffman soit élevé et réside dans ou près des quartiers de Manhattan dans l'État de New York, où à Chicago (Illinois) ou encore à San Francisco (Californie)", afin qu'il "soit exposé à la culture, aux arts et à l'architecture qu'offrent ces villes". Los Angeles, et bien évidemment par la même occasion Hollywood, ne sont pas citées. Pas de doute, Philip Seymour Hoffman souhaitait plus que tout que son enfant grandisse loin des strass, des paillettes et de la surmédiatisation hollywoodienne.
Le testament, qui a été soumis à la cour deux semaines après sa mort des suites d'une overdose, révèle également que le comédien oscarisé pour Truman Capote léguait "toutes [ses] propriétés personnelles, où qu'elles soient, à [son] amie et compagne Marianne O'Donnell". Est notamment concerné l'appartement new-yorkais dans lequel le couple vivait l'an dernier et dont la valeur avoisine les 4,2 millions de dollars.
Selon People, l'avocate new-yorkaise Ann-Margaret Carrozza a de son côté précisé, sans indiquer de quelle manière cet héritage serait divisé, que les deux fillettes de l'acteur ne seraient pas lésées : d'après les lois en vigueur dans l'État, "les trois enfants partageront l'argent". Grâce à ce testament déjà vieux de neuf ans, on sait seulement que Philip Seymour Hoffman avait décidé que le petit Cooper pourrait disposer de la moitié de la somme à l'âge de 25 ans et de l'autre moitié à 30 ans. Il n'a encore aujourd'hui que 10 ans.