La police a découvert des journaux intimes de l'acteur Philip Seymour Hoffman, décédé le 2 février dernier d'une overdose. Des écrits privés bien vite sortis dans la presse, via le New York Post qui résume dans les grandes lignes ce que l'on peut y trouver, enfoui dans les secrets de l'acteur tourmenté, toxicomane invétéré.
Dans ses journaux, Philip Seymour Hoffman fait d'ailleurs plusieurs fois référence à ses diverses addictions. Notamment dans de récentes déclarations, où, au retour d'Atlanta après avoir tourné des scènes pour Hunger Games – La Révolte, il affichait sa "culpabilité" à sa "honte de s'être remis à sortir et à boire". Lorsque nous évoquions un acteur tourmenté, brisé par la rupture, c'était sans savoir que l'acteur était pris dans un triangle amoureux. C'est en tout cas ce que ses journaux intimes ont révélé.
Si l'on en croit ses écrits, Philip Seymour Hoffman aurait entretenu une mystérieuse liaison avec une autre femme que Mimi O'Donnell, sa compagne de longue date et maman de ses trois enfants. Selon l'acteur, c'est d'ailleurs à cause de cette aventure que Mimi lui aurait demandé de quitter le foyer familial trois mois avant sa mort. Et non, comme on le pensait jusque-là, parce que l'acteur avait rechuté. En effet, après une cure de désintoxication en mai 2013, Philip Seymour Hoffman a replongé dans ses "démons" en décembre.
L'homme, seul, n'est pas parvenu à surmonter ses addictions. L'illustration de ce propos se reflète également dans les écrits de l'acteur, qui selon la presse américaine, sont parfois "illisibles" voire "incohérents", assurant que le comédien devait parfois "planer" la plume à la main. On rapporte notamment que sur une même page, Philip Seymour Hoffman évoquait un certain Franck "qui [lui devait] toujours de l'argent", avant de changer de sujet pour parler d'une "adolescente de 15 ans originaire du Texas". Outre quelques allusions à ses dealers (trois d'entre eux ont été arrêtés et ont plaidé non coupables), on apprend par ailleurs qu'il envisageait de rejoindre les narcotiques anonymes pour tenter de se sevrer.