Philippe Torreton lors de l'avant-première du film "La Pièce manquante" au cinéma l'Arlequin à Paris, le 13 mars 2014© BestImage
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Philippe Torreton, César du meilleur acteur en 1996 pour Capitaine Conan de Bertrand Tavernier, poursuit sereinement sa carrière, entre sa passion pour le théâtre, ses choix exigeants pour le cinéma, son engagement politique et l'écriture. À l'affiche de La Pièce manquante, un premier film de Nicolas Birkenstock, il se confie au Journal du dimanche et revient d'ailleurs sur la polémique "Gérard Depardieu".
Fin 2012, à l'heure où Gérard Depardieu est au centre de l'attention médiatique puisqu'il part s'installer en Belgique où les impôts seront plus cléments avec lui et veut rendre son passeport, Philippe Torreton clame dans une tribune publiée par Libération : "Ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi !" Un mois plus tard, l'acteur est invité sur le plateau des Grandes Gueules : "Je voudrais qu'on réponde sur le fond de ce que j'écris, sur l'exil fiscal, sur l'aspect politique", regrettait l'ex-compagnon de Claire Chazal. Au JDD, plus d'un an après, il précise qu'il a reçu beaucoup de lettres de soutien. Quant aux critiques : "Ça venait d'un microcosme de gens qui gagnent beaucoup d'argent. Mais je n'ai pas de mépris pour Depardieu. Je me suis adressé à son cerveau. Si un jour, je le croise, on se parlera, pourquoi pas."
Auteur du livre à succès Mémé, roman en forme de déclaration de tendresse à sa grand-mère, il se réjouit des témoignages émus qu'il reçoit. Il ne pourra pas s'empêcher de parler politique, affirmant son soutien à Anne Hildalgo (PS) pour les municipales parisiennes, lui qui a été conseiller de Paris dans le 9e arrondissement pendant deux ans et demi. Néanmoins, il tient à clarifier les choses : "Je n'ai jamais prix la carte du Parti socialiste. Je revendique une liberté de ton." Un ton qui lui permet de dire : "Qu'on dise que le gouvernement à une communication désastreuse, c'est vrai, mais qu'on ait besoin de mettre un ex-président sur écoute, c'est dire la gravité des choses..."
S'il est dur avec les autres, Philippe Torreton est honnête avec lui-même. Il avoue ne pas être bankable : "Je ne reçois pas beaucoup de scénarios, c'est vrai, mais c'est une chose contre laquelle je ne peux rien", dit l'artiste qui aimerait que les réalisateurs et producteurs aillent plus souvent voir les comédiens au théâtre, dans un autre cadre. Un succès "avec Dany Boon ou Jean Dujardin" pourrait faire changer les choses, mais en a-t-il vraiment envie ?
La Pièce manquante, en salles le 19 mars
Fin 2012, à l'heure où Gérard Depardieu est au centre de l'attention médiatique puisqu'il part s'installer en Belgique où les impôts seront plus cléments avec lui et veut rendre son passeport, Philippe Torreton clame dans une tribune publiée par Libération : "Ferme-la, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi !" Un mois plus tard, l'acteur est invité sur le plateau des Grandes Gueules : "Je voudrais qu'on réponde sur le fond de ce que j'écris, sur l'exil fiscal, sur l'aspect politique", regrettait l'ex-compagnon de Claire Chazal. Au JDD, plus d'un an après, il précise qu'il a reçu beaucoup de lettres de soutien. Quant aux critiques : "Ça venait d'un microcosme de gens qui gagnent beaucoup d'argent. Mais je n'ai pas de mépris pour Depardieu. Je me suis adressé à son cerveau. Si un jour, je le croise, on se parlera, pourquoi pas."
Auteur du livre à succès Mémé, roman en forme de déclaration de tendresse à sa grand-mère, il se réjouit des témoignages émus qu'il reçoit. Il ne pourra pas s'empêcher de parler politique, affirmant son soutien à Anne Hildalgo (PS) pour les municipales parisiennes, lui qui a été conseiller de Paris dans le 9e arrondissement pendant deux ans et demi. Néanmoins, il tient à clarifier les choses : "Je n'ai jamais prix la carte du Parti socialiste. Je revendique une liberté de ton." Un ton qui lui permet de dire : "Qu'on dise que le gouvernement à une communication désastreuse, c'est vrai, mais qu'on ait besoin de mettre un ex-président sur écoute, c'est dire la gravité des choses..."
S'il est dur avec les autres, Philippe Torreton est honnête avec lui-même. Il avoue ne pas être bankable : "Je ne reçois pas beaucoup de scénarios, c'est vrai, mais c'est une chose contre laquelle je ne peux rien", dit l'artiste qui aimerait que les réalisateurs et producteurs aillent plus souvent voir les comédiens au théâtre, dans un autre cadre. Un succès "avec Dany Boon ou Jean Dujardin" pourrait faire changer les choses, mais en a-t-il vraiment envie ?
La Pièce manquante, en salles le 19 mars