Réputé pour son franc-parler, Daniel Riolo ne s'est pas fait que des amis au cours des dernières années. Arrivé dans le quasi anonymat sur les ondes de RMC il y a plus de 15 ans, l'émission spécialisée dans l'analyse footballistique a su se faire une place de choix dans le paysage radiophonique français. Aujourd'hui, le talk show animé par Gilbert Bribois est très suivi et chaque prise de parole d'un des journalistes ou chroniqueurs de l'émission peut entraîner une vive polémique. Au sortir de la Coupe du monde au Qatar, le compagnon de Géraldine Maillet s'en était pris assez vertement au sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, notamment sur sa gestion du cas Karim Benzema.
"C'est l'histoire de Benzema dans cette Coupe du monde, avec la conclusion qu'on l'a réellement pris pour un c*n et que Deschamps nous a menti de A à Z, mais le mensonge, c'est quelque chose qu'il manie parfaitement et ce depuis des années", fustigeait Daniel Riolo. Des paroles qui ne sont pas restées sans conséquences puisque le sélectionneur de l'équipe de France a décidé le 29 mars d'assigner en justice le journaliste de 52 ans en portant plainte pour diffamation. C'est par la voix de son avocate, Me Isabelle Wekstein que le mari de Claude Deschamps en a fait l'annonce. "Didier Deschamps n'a aucun problème avec la critique, même acerbe, mais là, il est attaqué sur sa probité, son honnêteté. M. Riolo dit de lui que c'est un manipulateur, un menteur, ce sont des propos insupportables", a-t-elle déclaré.
Deschamps prend ça comme un cas personnel, il voit ça comme un acharnement
Une annonce qui a visiblement surpris Daniel Riolo, qui en a eu vent comme tout le monde dans les médias. Invité de l'émission Les Réservistes ce lundi 3 avril, le journaliste est revenu pour la première fois un peu plus en détail sur cette plainte pour diffamation à son encontre. "Il n'y a rien qui me gêne, après c'est des discussions dans le jeu. Deschamps prend ça comme un cas personnel, il voit ça comme un acharnement", a déclaré le grand fan de poker, avant de conclure en revenant sur l'affaire qui les oppose : "Après, est-ce qu'on a le droit de s'interroger sur ce qui s'est passé autour du cas Benzema ? On a le droit de se poser la question et de dire qu'il y a un truc pas net dans cette histoire."