Ce n'est pas parce qu'il est prince et que son avenir est a priori tout tracé, que le jeune Georges, 10 ans, aîné de Kate Middleton et du prince William, se tourne les pouces à l'école. Et à son jeune âge, le voilà déjà confronté à une période charnière de son parcours scolaire. Une épreuve qu'il ne traverse pas seul comme l'avait fait savoir le prince William, lors de son récent voyage à Singapour pour la remise de prix Earth Shot Prize. En solo, loin de Kate Middleton, William avait annoncé à l'assemblée que sa femme présentait ses excuses pour son absence, ayant préféré rester au côté de George pour l'épauler.
Ce moment très important pour son avenir se concrétise par une longue et lourde série d'examens comprenant des épreuves d'anglais, de mathématiques et de raisonnement verbal et non verbal. Une combinaison d'examens appelée ISEB, dont les résultats sont envoyés aux meilleures écoles du pays pour tenter d'y obtenir une place.
Le challenge ne s'arrête pas là pour le jeune George. Si ses résultats sont satisfaisants à la sortie de ces tests, il n'est pas à l'abri d'en repasser des supplémentaires en postulant pour des écoles spécifiques qui proposent, parfois, des examens d'entrée obligatoires pour avoir une chance d'être inscrit à un établissement.
Les princes Harry et William ont été scolarisés à Eton dans leur jeunesse, il y a de fortes chances que le prince George y soit également inscrit. Pour rentrer, il devra néanmoins obtenir un minimum de 124 au test ISEB. S'il réussit cette première étape, une lettre de recommandation signée du directeur de Lambrook, l'école où il se trouve actuellement, sera envoyée à Eton. Il passera ensuite une deuxième étape de test. Un questionnaire stressant puisqu'adapté pour que personne n'obtienne un score de 100 %. D'autant plus que comme l'affirme Alex Server, spécialiste dans le domaine, à Hello Magazine, "cela change chaque année, c'est très gamifié dans le sens où ce n'est pas un contrôle lambda avec une feuille et un stylo."
La partie orale est également composée de questions. Le prince George devra s'entretenir avec le personnel des établissements dans lesquels il est intéressé par une place. Une nouvelle source de stress pour un jeune garçon puisque ce genre d'entretiens n'est pas vraiment possible à préparer et les réponses à des questions jugées faciles doivent être travaillées : "Par exemple, prenons la question suivante : si on vous donne 1 million de livres, comment le dépensez-vous ? Si vous dites que vous le donnez à une oeuvre caritative, la réponse est bien mais ne serait pas parfaite pour autant." James Mitchell, co-fondateur de Think Tutors, société d'accompagnement dans l'éducation, a indiqué qu'il fallait la construire et lui donner de l'aplomb en répondant notamment : "Je placerais le million dans un endroit qui rapporte, avec beaucoup d'intérêts, pour que la somme augmente au fil du temps. Dès que le profit aura augmenté, je pourrais retirer une partie et la donner à une oeuvre caritative." Des conseils dont George a sûrement pris note !