Letizia d'Espagne a fait sienne les couleurs estivales, et, en mission officielle comme en sortie discrète au Salon du livre madrilène, l'épouse du prince Felipe abat ses atouts charme...
Après avoir déployé un arsenal magistral d'élégance à l'occasion de la visite officielle historique du prince Naruhito du Japon plus tôt ce mois-ci, la princesse des Asturies a enchaîné des tenues plus casual pour honorer ses obligations non extraordinaires, à savoir une réunion des membres de la Fondation Princes des Asturies lundi 17 juin, qui a attribué cette année son prestigieux prix sportif au golfeur Jose Maria Olazabal, puis, le lendemain, une visite avec son mari à la résidence universitaire madrilène.
Mercredi 19 juin, à la veille d'un grand rendez-vous de la famille royale, qui se rassemblait (y compris l'infante Cristina, en pleine tourmente) jeudi en la chapelle du palais pour commémorer le centenaire de la naissance de Don Juan de Bourbon, père du roi Juan Carlos Ier, c'est en rose, sa couleur de prédilection dans toutes les variations, que Letizia honorait une réunion de la direction de la Fondation scientifique de l'Association espagnole de lutte contre le cancer (AECC), au siège du cabinet d'avocats international Garrigues. Marraine très investie de ladite association, Letizia a en particulier suivi les débats sur les octrois de subventions, alors que l'AECC, principal acteur de la lutte contre le cancer en Espagne, a augmenté ses aides à la recherche oncologique.
Le même jour, simplement vêtue d'un pantalon vert anis, d'un petit top blanc, et chaussée de sandales, c'est une Letizia au naturel qui parcourait du regard les étals du Salon du Livre de Madrid. Tandis que ses filles Leonor et Sofia étaient à l'école, la princesse, en solitaire, s'est rendue au parc du Retiro, en plein coeur de la capitale, pour s'adonner à sa passion lors de cette édition 2013 que la reine Sofia s'était chargée d'inaugurer (en 2012, Felipe et Letizia avaient assuré l'ouverture). Passant inaperçue au milieu des autres fans de littérature, peut-être la future reine d'Espagne a-t-elle eu la désagréable surprise de découvrir sur l'un des stands l'ouvrage délétère Adios, princesa (Adieu, princesse), un règlement de comptes rédigé par son cousin David Rocasolano, qui paraît ces jours-ci. Cet ancien proche y dresse un portrait accablant de Letizia, présentée comme une control freak parano et obsessionnelle, et fait quelques révélations terribles, comme celle d'un prétendu avortement avant son mariage avec Felipe.