À quand une séance de jeu conjointe du prince George et de la princesse Charlotte de Cambridge avec la princesse Leonore et le prince Nicolas de Suède ? "J'adorerais", a assuré au magazine People la princesse Madeleine, mère de ces deux derniers, à l'occasion de son passage aux États-Unis dans le cadre de ses activités de protection de l'enfance.
À New York, où l'ONU organisait en septembre sa 71e Assemblée générale, la fille cadette du roi Carl XVI Gustaf et de la reine Silvia de Suède a pris part à une rencontre de haut niveau portant sur les opportunités d'amélioration de la situation des enfants défavorisés dans le monde générées par l'agenda des objectifs de développement d'ici 2030 élaboré par les Nations unies. Des discussions au sommet à l'initiative des délégations onusiennes suédoise et italienne et de plusieurs ONG, dont la fondation d'Andrea Bocelli, présent sur place. Le ténor italien ainsi que l'acteur américain Forest Whitaker étaient d'ailleurs quelques heures plus tard les têtes d'affiche du gala de World Childhood USA, branche américaine de l'organisme dédié à la protection de l'enfance créé et dirigé par la reine Silvia pour laquelle travaille la princesse Madeleine. Cette dernière a eu le plaisir de décerner aux chanteurs lyriques et au héros du film Le Majordome les prix ThankYou by Childhood, du nom d'une campagne de sensibilisation à la cause des enfants défavorisés qu'elle a mise sur pied.
Leonore a énormément d'énergie, il faut l'occuper !
Au cours du gala, la princesse Madeleine n'a pas pu échapper à l'engouement des journalistes locaux pour la royauté, très en vogue outre-Atlantique depuis le mariage du siècle - celui du prince William et de Kate Middleton. Et justement, à quelques jours du début de la tournée royale des Cambridge au Canada, l'altesse suédoise, âgée de 34 ans comme la duchesse Catherine, s'est vu interroger sur sa proximité géographique avec le couple princier britannique et la perspective que leurs familles respectives se rencontrent à Londres, où toutes deux sont installées : "Je suis sûre que nos chemins vont se croiser, et quand cela arrivera, qui sait ce qu'il se passera", a avancé Madeleine, qui a suivi en 2015 dans la capitale anglaise son mari Christopher O'Neill, où il dirige une société de services bancaires.
Si Leonore (2 ans), petite aventurière qui a la bougeotte, et Nicolas (1 an) venaient à rencontrer George (3 ans) et Charlotte (1 an), il y aurait pour sûr de l'animation : "Nous essayons de faire plein d'activités parce que ma petite Leonore a énormément d'énergie, il faut la stimuler et l'occuper", a mis en exergue la princesse suédoise, évoquant son quotidien de "maman plutôt normale" fait de "petits déjeuners qui volent à travers la pièce" et de sorties au parc. Début octobre, on pouvait observer Leonore en train de s'amuser sur un tapis de feuilles mortes. "Mon mari Chris aime beaucoup les soirées, quand c'est l'heure du bain et toute cette routine du moment où il faut les mettre au lit", décrit-elle encore. Se remémorant sa propre enfance, la soeur cadette de la princesse héritière Victoria dit vouloir s'inspirer de ses parents, qui faisaient en sorte d'être aussi présents que possible malgré leurs obligations royales, et "donner autant qu'elle peut à ses enfants". Suivront-ils sa voie d'avocate des enfants du monde entier, comme elle-même l'a fait à la suite de sa mère la reine Silvia ? "J'adorerais et j'en serais très fière, mais, bien sûr, c'est important de voir ce qui les passionne", tempère-t-elle. Ces dernières semaines, le prince Nicolas a surtout semblé intéressé par le football et les chevaux, à en croire les dernières photos partagées par sa maman sur Facebook.
La princesse Madeleine a d'ailleurs eu l'occasion de s'expliquer sur l'habitude qu'elle a prise de publier des images personnelles, notamment de ses enfants, sur sa page Facebook publique, démarche rare dans le monde des têtes couronnées : "C'est important à mes yeux d'inclure un peu de ma vie privée sur les réseaux sociaux, de montrer qui je suis et quelle est ma famille", a-t-elle justifié en toute transparence.
Sa famille, d'ailleurs, lui est précieuse malgré la distance qui la sépare maintenant de Stockholm et de son clan : "Nous avons toujours été assez proches - même si j'ai vécu à l'étranger [de 2010 à 2014, elle était expatriée à New York, NDLR], mais quand vous avez des enfants, cela crée une connexion particulière, dit-elle en pensant à Victoria, mère d'Estelle et d'Oscar, et à Carl Philip, papa du petit Alexander, baptisé récemment. Les petites cousines, Leonore et Estelle, sont très proches, ce sont plus des soeurs que des cousines. Victoria et moi faisons notre maximum pour qu'elle puissent se voir, jouer et s'amuser. Les cousins, c'est super : ce sont vos amis, mais aussi votre famille."
Vivement les prochaines retrouvailles !