L'actrice Isabelle Carré© Angeli
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Douce, angélique, talentueuse... Isabelle Carré est aussi une grande timide. Toutefois, l'actrice ne s'empêche pas de se dévoiler sur son travail et sur sa vie de famille dans une interview, elle qui est maman d'un bébé de six mois et d'un petit Antoine âgé de deux ans, tous deux fruits de son union avec Bruno Pesery.
A l'aube de la quarantaine, Isabelle Carré est une femme aux anges avec sa jolie famille. Sur les planches, qu'elle foule pour la pièce Une femme à Berlin, elle incarne un rôle à mille lieues de son existence sereine, celui d'une Allemande violée en 1945 lors de l'entrée des troupes soviétiques à Berlin. Sur scène au théâtre national de Nice pour une dizaine de jours, elle se confie au quotidien Nice Matin.
Malgré l'évidente difficulté d'incarner un tel personnage, Isabelle Carré apprécie le regard féminin qu'offre cette pièce sur la guerre. Pour avoir la force d'entrer dans la peau de cette femme, l'actrice déclare : "Ma vie d'aujourd'hui m'aide beaucoup. Il y a quelques années, ce rôle m'aurait atteinte. Je l'aurais vécu de façon douloureuse." Elle a visiblement pris du recul entre son travail et son existence : "A 20 ans, c'était la scène qui me donnait envie de vivre. Quelque chose s'est remis en place et c'est tant mieux."
En devenant mère, Isabelle Carré a redéfini ses priorités. Etre comédienne tout en étant maman de bambins demande néanmoins une certaine organisation : "Ce n'est pas simple mais tant qu'il est possible de les avoir avec moi en tournée, j'en profite. Quitte à me réveiller pour allaiter le bébé." Elle accorde sa vie privée et son travail avec soin, cumulant de nombreux projets comme les longs métrages La Baïne, Rendez-vous avec un ange ou encore Des vents contraires.
Avec pudeur et émotion, Isabelle Carré évoque également son amitié pour Benoît Poelvoorde. Après avoir joué dans Entre ses mains avec lui, elle l'a retrouvé pour le tournage d'Emotifs anonymes dont la sortie est prévue le 22 décembre : "C'est un des êtres que j'aime le plus au monde. [...] J'ai toujours beaucoup de reconnaissance pour les gens un peu différents. Benoît, c'est un peu L'Albatros de Baudelaire. Il ne ressemble à personne d'autre. Ça fait tant de bien !"
Discrète, se disant même transparente, Isabelle Carré sait pourtant divinement habiter l'espace par sa douce présence comme ses mots doux.
A l'aube de la quarantaine, Isabelle Carré est une femme aux anges avec sa jolie famille. Sur les planches, qu'elle foule pour la pièce Une femme à Berlin, elle incarne un rôle à mille lieues de son existence sereine, celui d'une Allemande violée en 1945 lors de l'entrée des troupes soviétiques à Berlin. Sur scène au théâtre national de Nice pour une dizaine de jours, elle se confie au quotidien Nice Matin.
Malgré l'évidente difficulté d'incarner un tel personnage, Isabelle Carré apprécie le regard féminin qu'offre cette pièce sur la guerre. Pour avoir la force d'entrer dans la peau de cette femme, l'actrice déclare : "Ma vie d'aujourd'hui m'aide beaucoup. Il y a quelques années, ce rôle m'aurait atteinte. Je l'aurais vécu de façon douloureuse." Elle a visiblement pris du recul entre son travail et son existence : "A 20 ans, c'était la scène qui me donnait envie de vivre. Quelque chose s'est remis en place et c'est tant mieux."
En devenant mère, Isabelle Carré a redéfini ses priorités. Etre comédienne tout en étant maman de bambins demande néanmoins une certaine organisation : "Ce n'est pas simple mais tant qu'il est possible de les avoir avec moi en tournée, j'en profite. Quitte à me réveiller pour allaiter le bébé." Elle accorde sa vie privée et son travail avec soin, cumulant de nombreux projets comme les longs métrages La Baïne, Rendez-vous avec un ange ou encore Des vents contraires.
Avec pudeur et émotion, Isabelle Carré évoque également son amitié pour Benoît Poelvoorde. Après avoir joué dans Entre ses mains avec lui, elle l'a retrouvé pour le tournage d'Emotifs anonymes dont la sortie est prévue le 22 décembre : "C'est un des êtres que j'aime le plus au monde. [...] J'ai toujours beaucoup de reconnaissance pour les gens un peu différents. Benoît, c'est un peu L'Albatros de Baudelaire. Il ne ressemble à personne d'autre. Ça fait tant de bien !"
Discrète, se disant même transparente, Isabelle Carré sait pourtant divinement habiter l'espace par sa douce présence comme ses mots doux.