Interviewée par Le Parisien Week-end, Isabelle Carré a expliqué pourquoi elle avait acheté une maison sur la côte basque il y a quinze ans, un endroit pour lequel elle a eu un véritable "coup de foudre". "Cette région a une vraie identité par son architecture, sa langue, ses couleurs et ses traditions uniques au monde. J'y possède un pied-à-terre- mon refuge -, où je m'échappe régulièrement avec les miens. Comme je ne conduis pas, nous ne partons jamais bien loin pour les balades dans les terres ou sur la plage" a-t-elle confié. Une maison dans laquelle elle adore rester de longues journées seule à tel point que ses amis la surnomment "l'ermite".
Il y a douze ans, l'écrivaine française de 53 ans avait déjà évoqué cette région et plus particulièrement la ville Saint-Jean-de-Luz auprès des journalistes de Sud Ouest. "J'ai découvert le Pays basque grâce à mon mari (ndlr : ils sont désormais séparés), il y a cinq ans. Depuis nous venons dès que nous pouvons, l'année et l'été. Quand on vit à Paris, on a besoin de trouver son oasis, un endroit moins oppressant. Pour nous, c'est ici. C'est en train de devenir la maison de famille que nous n'avions ni l'un ni l'autre" avait-elle révélé.
Séduite par cette région avec une forte "identité", elle indiquait apprécier les couleurs, les odeurs et la bienveillance des personnes de cet endroit. Elle confiait : "Le pire du pire, ce sont ces endroits où on ne sait pas où on est. Ici, on est quelque part et ça fait du bien. Et puis nous y avons fait de belles rencontres. Je vais faire mes courses aux halles, les produits sont si frais, les poissons des petits commerces familiaux notamment. On n'a pas ça nous, à Paris ! Je craque pour le gâteau basque au chocolat, j'emmène mes enfants au manège ou à Ducontenia, rien de fou mais c'est une vraie respiration".
Auprès de nos confrères de Version Femina en 2012, l'ex-femme de Bruno Pésery (Ils ont un fils né en 2008, et deux filles nées en 2010 et 2012), confirmait son coup de coeur pour cette région qui lui rappelle son enfance. "J'y ai acquis pour la première fois de ma vie une maison, rouge forcément, il y a trois ans. Je n'ai pas de demeure de famille, on n'a pas ça chez nous, donc voilà, ça y est : je construis la mienne. Le rouge me touche. C'est lié à un souvenir très fort car j'ai été élevée dans une maison qui était entièrement peinte en rouge et en marron", indiquait-elle. Un lieu chargé de souvenirs pour celle qui a reçu le César de la meilleure actrice pour le film Se souvenir des belles choses en 2003.