Rafael Nadal sabre son champagne lors de son triomphe au Masters de Madrid le 12 mai 2013 en finale face à Stanislas Wawrinka© BestImage
Pendant que Serena Williams s'imposait tranquillement face à une Maria Sharapova dépitée, Rafael Nadal faisait de même ce dimanche 12 mai du côté de Madrid. Comme Fernando Alonso avant lui en Formule 1 à Barcelone, l'Espagnol s'imposait sans coup férir devant son public en finale d'un tournoi qu'il remporte pour la seconde fois. Le tout sous les yeux de son ami Cristiano Ronaldo...
Car si l'on en croit les indiscrétions du tournoi, Rafael Nadal et Cristiano Ronaldo ont passé plus de temps dans les vestiaires que l'Espagnol sur le court face à un Stanislas Wawrinka totalement dépassé. En un peu plus d'une heure, l'actuel numéro 4 mondial a renvoyé son adversaire à ses alpages (6-2, 6-4), laissant loin derrière lui sa blessure au genou qui l'avait privé de la majeure partie de la saison dernière. Sept tournois, sept finales depuis son retour... De quoi laisser songeur, lui qui se plaint encore régulièrement de son genou. "Parfois, il se passe des choses qui échappent à la raison. Je n'ai pas de don divin et je ne pensais pas avoir aussi vite d'aussi bons résultats. Quand je dis que j'ai encore des douleurs au genou, que je n'ai pas encore oublié cette blessure, je ne mens pas. Elle est là, dans la tête. Je ne suis pas encore complètement confiant dans mes mouvements. Ce n'est pas comme si cette blessure datait d'il y a deux ans," expliquait ainsi Rafa Nadal, répondant aux plus sceptiques l'accusant de jouer l'intox...
Pas de quoi le déranger dans sa marche en avant pour autant, le tout sous les yeux de Cristiano Ronaldo, habitué des lieux. A plusieurs reprises déjà, les deux hommes se sont affrontés lors de matches de tennis pas comme les autres. Cette fois-ci, CR7 était accompagné d'autres joueurs du Real Madrid, comme Pepe et Sergio Ramos. Et devant les joueurs de la Maison Blanche, Rafael Nadal s'est motivé comme jamais, ne laissant que des miettes à un Stanislas Wawrinka qui ne pouvait que constater les dégâts. Le reste ne fut que futilité pour Nadal : trophée, discours, photos... Avant de rejoindre le vestiaire où l'attendait Cristiano Ronaldo pour un long débrief, comme le confiait un proche de la star de la petite balle jaune, et tant pis pour la conférence de presse : "Ça parle foot, ça parle Real Madrid. La conférence de presse aura du retard..."
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