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Le sketch de Rémi Gaillard intitulé Free sex est l'une des vidéos polémiques de la semaine... Certains s'indignent devant cet humour gras, et accusent Rémi Gaillard même de faire l'apologie du harcèlement sexuel. Dans ce sketch tourné en caméra cachée, il se joue de la perspective et mime diverses pratiques sexuelles en pleine rue avec des passantes, qui ne réalisent pas toujours qu'elles sont victimes de son humour d'un goût douteux. Devant la levée de bouclier d'Audrey Pulvar et Roselyne Bachelot, Rémi Gaillard, invité de Clique sur Canal+, n'a pas mâché ses mots.
En début de semaine, Audrey Pulvar réagissait dans Le Grand 8 au buzz créé par cette vidéo : "J'ai trouvé ça immonde, de très mauvais goût... C'est une agression, c'est ce que subissent des milliers de jeunes filles ou de femmes tous les jours dans les transports en commun, dans l'entreprise, au collège, au lycée...(...) "Ce monsieur est un sombre connard. Ce qu'il fait là, c'est caractéristique d'une agression sexuelle ! (...) Il impose à des femmes quelque chose qu'elles n'ont pas demandé." Jugeant ces accusations injustes, Rémi Gaillard répondait le jour-même via Facebook : "100% des femmes présentes dans la vidéo (...) ont accepté sa diffusion". Et d'embrayer : "Merci, donc, de laisser à ces femmes le droit de penser, le droit de disposer de leur image comme elles l'entendent. Merci de respecter leur libre-arbitre, leur liberté, leur humour et... Leur joie de vivre."
Ce samedi 5 avril, Rémi Gaillard était donc l'invité de Clique, l'émission hebdomadaire consacrée à la culture urbaine et aux tendances de demain, présentée par Mouloud Achour. L'occasion pour lui de réagir publiquement aux diverses attaques dont il fait l'objet depuis le début de la semaine. "Evidemment, cette vidéo est une boutade. C'est potache. Ce que j'ai fait, c'est de l'humour et c'est tout. La polémique, ça m'a fait sourire, mais en même temps, je me suis dit : 'Qu'est-ce qu'ils sont cons !'", lance-t-il avant de reconnaître que cette vidéo n'était pas sa plus drôle. Elle a même divisé au sein de sa propre famille : "Ça a fait rire ma soeur, mais ça n'a pas fait rire ma mère."
Audrey Pulvar et Roselyne Bachelot, remises à leur place
"Ce qui est étonnant, c'est d'entendre Roselyne Bachelot, une ancienne ministre, qui regarde mes vidéos. Elle pas a autre chose à foutre... Il y a 4 ans, elle a gaspillé 380 millions d'euros dans l'affaire des vaccins...", tacle-t-il d'abord avant de réserver le même sort à Audrey Pulvar. "Pulvar, ce que je pense d'elle, c'est qu'elle a un avis sur tout, sauf qu'elle n'est spécialiste de rien. Ça m'amuse beaucoup tout ça !"
Qualifié de "violeur", Rémi Gaillard a même songé à faire intervenir la justice dans cette affaire : "Je me suis demandé si je n'allais pas les attaquer pour diffamation. Je ne l'ai jamais fait parce que je n'ai pas d'avocat. Je suis prêt à reverser l'amende - si toutefois il y en a une mais j'ai des chances de gagner, je ne suis pas un violeur - à une association qui lutte contre les agressions sexuelles." Ira-t-il au bout de son idée ?
Outre les attaques des chroniqueuses du Grand 8, Rémi Gaillard a fait l'objet de remontrances d'organisations féministes. "Je me fais insulter pas mal sur les réseaux sociaux. J'ai les associations féministes au cul. Ce sont des trucs qui sont longs et chiants à lire..."
Un entretien qui se solde par un message d'excuses : "Choquer n'était pas mon intention. Mon intention était de faire rire."
Une semaine après sa diffusion, le nombre de visionnages sur YouTube continue de gonfler à vue d'oeil : près de six millions d'internautes l'ont déjà regardée.
Joachim Ohnona
En début de semaine, Audrey Pulvar réagissait dans Le Grand 8 au buzz créé par cette vidéo : "J'ai trouvé ça immonde, de très mauvais goût... C'est une agression, c'est ce que subissent des milliers de jeunes filles ou de femmes tous les jours dans les transports en commun, dans l'entreprise, au collège, au lycée...(...) "Ce monsieur est un sombre connard. Ce qu'il fait là, c'est caractéristique d'une agression sexuelle ! (...) Il impose à des femmes quelque chose qu'elles n'ont pas demandé." Jugeant ces accusations injustes, Rémi Gaillard répondait le jour-même via Facebook : "100% des femmes présentes dans la vidéo (...) ont accepté sa diffusion". Et d'embrayer : "Merci, donc, de laisser à ces femmes le droit de penser, le droit de disposer de leur image comme elles l'entendent. Merci de respecter leur libre-arbitre, leur liberté, leur humour et... Leur joie de vivre."
Ce samedi 5 avril, Rémi Gaillard était donc l'invité de Clique, l'émission hebdomadaire consacrée à la culture urbaine et aux tendances de demain, présentée par Mouloud Achour. L'occasion pour lui de réagir publiquement aux diverses attaques dont il fait l'objet depuis le début de la semaine. "Evidemment, cette vidéo est une boutade. C'est potache. Ce que j'ai fait, c'est de l'humour et c'est tout. La polémique, ça m'a fait sourire, mais en même temps, je me suis dit : 'Qu'est-ce qu'ils sont cons !'", lance-t-il avant de reconnaître que cette vidéo n'était pas sa plus drôle. Elle a même divisé au sein de sa propre famille : "Ça a fait rire ma soeur, mais ça n'a pas fait rire ma mère."
Audrey Pulvar et Roselyne Bachelot, remises à leur place
"Ce qui est étonnant, c'est d'entendre Roselyne Bachelot, une ancienne ministre, qui regarde mes vidéos. Elle pas a autre chose à foutre... Il y a 4 ans, elle a gaspillé 380 millions d'euros dans l'affaire des vaccins...", tacle-t-il d'abord avant de réserver le même sort à Audrey Pulvar. "Pulvar, ce que je pense d'elle, c'est qu'elle a un avis sur tout, sauf qu'elle n'est spécialiste de rien. Ça m'amuse beaucoup tout ça !"
Qualifié de "violeur", Rémi Gaillard a même songé à faire intervenir la justice dans cette affaire : "Je me suis demandé si je n'allais pas les attaquer pour diffamation. Je ne l'ai jamais fait parce que je n'ai pas d'avocat. Je suis prêt à reverser l'amende - si toutefois il y en a une mais j'ai des chances de gagner, je ne suis pas un violeur - à une association qui lutte contre les agressions sexuelles." Ira-t-il au bout de son idée ?
Outre les attaques des chroniqueuses du Grand 8, Rémi Gaillard a fait l'objet de remontrances d'organisations féministes. "Je me fais insulter pas mal sur les réseaux sociaux. J'ai les associations féministes au cul. Ce sont des trucs qui sont longs et chiants à lire..."
Un entretien qui se solde par un message d'excuses : "Choquer n'était pas mon intention. Mon intention était de faire rire."
Une semaine après sa diffusion, le nombre de visionnages sur YouTube continue de gonfler à vue d'oeil : près de six millions d'internautes l'ont déjà regardée.
Joachim Ohnona